Gardien remplaçant du FC Barcelone depuis six ans, José Manuel Pinto est souvent la cible des railleries. Il a répondu à ses détracteurs dans les colonnes d’El Pais.
Appelé à garder les buts du Barça jusqu’à la fin de la saison suite à la grave blessure du portier titulaire Victor Valdés, victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la victoire face au Celta Vigo, José Manuel Pinto est régulièrement pointé du doigt pour ses performances en dents de scie et son style peu académique. Mais il n’a que faire des critiques.
« JE NE RÊVAIS PAS D’ÊTRE GARDIEN DU BARÇA »
« Je ne fais pas attention à ce que pensent les autres. Personne n’est mieux placé que moi pour savoir si j’aurais pu faire mieux ou plus sur tel ou tel match. Au final, les opinions, c’est comme les culs, tout le monde en a un, non ' », a-t-il lâché dans les colonnes d’El Pais, expliquant sa trajectoire depuis son arrivée en Catalogne, en 2009. Non, je ne rêvais pas d’être gardien du Barça. Je rêvais d’être gardien et de jouer dans la meilleure équipe possible. au final, j’ai fini par débarquer dans le meilleur Barça de l’histoire, une des meilleures équipes du monde. J’ai réussi. Ici, j’ai appris à jouer avec les pieds. C’est un concept différent de celui de simple gardien », a-t-il confié avant de poursuivre.
« C’EST TRÈS USANT MENTALEMENT »
« J’ai appris ça, à me servir plus de mes pieds sans oublier mes mains. Au Barça, tu n’as pas beaucoup de travail dans les buts. Tu dois réussir deux ou trois interventions pas match. C’est très usant mentalement. Des face-à-face, tu en négocies dans toutes les équipes, mais au Barça, plus encore », a indiqué celui qui se sert de « la méditation » pour tenir le rythme. En fin de contrat en juin, il joue gros sur la fin de saison. Mais là encore, il reste détaché. « J’ai parlé avec Zubizarreta(le directeur sportif). Les choses qui doivent arriver, arrivent, mais ce n’est pas le moment de parler de ça et ce n’est pas à moi de le faire »