Buteur dimanche en finale de la League Cup contre Sunderland (3-1), Samir Nasri a été l'un des artisans du sacre de Manchester City. Le Français en a profité pour évoquer sa relation difficile avec le public français.
Samir Nasri vit différemment le football en Angleterre et en France. Buteur dimanche en finale de la League Cup contre Sunderland (3-1), le Français a permis aux Citizens de se détacher après l'égalisation de Yaya Touré. L'ex-Marseillais a d'ailleurs affirmé que sa relation avec le public britannique était plus stable que celle avec l'audience française. Un rapport médiocre qui découle directement de l'Euro-2012.
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« JE N'AI PAS TUÉ D'ENFANT »« À Manchester City, on m'apprécie. En France, le problème c'est qu'on en a fait beaucoup trop après l'Euro (ndlr : 2012). J'ai eu une mauvaise réaction, certes. Mais on m'a provoqué. J'ai répondu (...) Ça m'embête de ne pas être aimé dans mon pays., a-t-il déclaré lundi à . Je n'ai pas tué d'enfant. J'ai insulté un journaliste. Les gens ne nous connaissent pas. Ils lisent les journaux, regardent la télé et s'ils entendent "lui, c'est un petit con", forcément, ça entraîne une relation négative avec le public. »
« L'ANNÉE DERNIÈRE, TOUT ÉTAIT À L'ENVERS »« Je peux paraître arrogant, parce que j'ai envie d'être sûr de moi. Si tu ne crois pas en toi, personne ne le fera pour toi, a-t-il ajouté au cours de cet entretien. Mais si les seules choses que tu entends sont des critiques, forcément, dans ta tête, ça travaille. Surtout après tout ce qui s'est passé. L'année dernière, tout était à l'envers. Il y a eu l'Euro, où on m'a "tué". Je rentre dans mon club, où j'ai aussi des problèmes. C'était juste une spirale négative. Il faut être fort pour la renverser. »