Quelques semaines après l’interview choc de Patrice Evra lors de l’émission Téléfoot, Libération dévoile une nouvelle information ce jeudi.
Alors que Didier Deschamps s’apprête à dévoiler la liste des Bleus qui participeront au barrage qualificatif pour la Coupe du Monde face à l’Ukraine, les 15 et 19 novembre prochains, l’affaire Evra refait parler d’elle. Personne n’a oublié l’intervention du latéral de l’équipe de France dans Téléfoot lors de laquelle il a réglé ses comptes avec plusieurs consultants sportifs dont Pierre Ménès et Luis Fernandez.
« UNE DÉFENSE DE L’ÉQUIPE DE FRANCE »
Selon les informations de Libération, cet épisode est tout simplement la suite de l’épisode Knysna : « L’épisode Evra prouve que trois ans après la "grève du bus", rien n’a vraiment changé en équipe de France et que les présumés meneurs de Knysna (outre le Mancunien, Franck Ribéry et Eric Abidal) continuent d’y faire la loi. Sur le coup, Didier Deschamps, qui apparaît comme le cocu de l’histoire – il ne tient pas ses gars et la FFF n'a pas sanctionné Evra – peut même se sentir lâché par son employeur. » Le quotidien avance en effet qu’un cadre de la Fédération aurait visionné l’interview du joueur avant la diffusion et il n’aurait décelé dans ses propos qu’une « défense de l’équipe de France ».
« UNE INTERVIEW HABILEMENT MENÉE »
Officiellement, la FFF n’avait d’ailleurs pas hésité à minimiser l’affaire : « L’acharnement médiatique dont Evra estimait être victime pouvait expliquer, à défaut de justifier, les propos du joueur au terme d’une interview habilement menée pour le faire sortir de ses gonds : Il reste donc à la disposition du sélectionneur ».