Dynamo Kiev-PSG : les comportements douteux des Parisiens
La rédaction

Le Paris Saint-Germain a composté son billet pour les 8es de finale de la Ligue des champions en s’imposant à Kiev (2-0). Mais plusieurs comportements interpellent dans ses rangs.

Le PSG n’avait pas réussi à franchir le premier tour de la Ligue des champions depuis 12 ans. Forcément, ça s’arrose. Sauf que dans le contenu et même si le froid réalisme des Parisiens est à louer (2 buts en 6 tirs, dont 3 cadrés), le compte n’y est pas. Le club de la capitale a encore eu du mal à jouer en équipe et doit son but du break à une monumentale erreur de la défense du Dynamo Kiev. De plus, plusieurs comportements limites sont venus assaisonner une soirée étrange en tous points.

Des regards inquisiteurs On joue la 34e minute de jeu. Le PSG recule. Sans que le Dynamo ne se crée d’occasions vraiment franches, les Parisiens n’arrivent pas à mettre le pied sur le ballon et subissent un maximum (18 tirs à 6 au total). Brown et Haruna font passer des sueurs froides dans le dos de la défense. C’est pourtant Garmash qui est à deux doigts d’ouvrir le score. Suite à une tête repoussée dans les six mètres, Sirigu offre un caviar à ce dernier, qui ne cadre pas sa frappe (25e). La réaction parisienne est symptomatique, troublante. Plusieurs joueurs se regardent dans les yeux en développant cette étrange impression que ce n’est la faute de personne, avec les mains posées sur leur tête ou les agitant en l’air. Plutôt inquiétant pour la cohésion d’équipe.

Le coup-franc ahurissant d’Ibrahimovic Dans cette même veine, juste avant la pause, une action peut également attirer les doutes, cette fois-ci sur un manque d’autorité criant de Carlo Ancelotti. A la 38e minute de jeu, alors que le score est toujours de 0-0, et que chaque possession de balle est précieuse, Zlatan Ibrahimovic frappe un coup-franc à 45 mètres des cages ukrainiennes alors que personne n’évolue en pointe. Improbable. Evidemment, le ballon est perdu, il l’était d’avance. Pourquoi diable Ibrahimovic l’a-t-il donc tapé ? Même Ancelotti s’est posé la question et le fait savoir sur son banc. C’était peut-être à lui de dire stop avant d’assister à ce sketch. Sauf si la crainte de froisser Ibra existe.

Verratti, le recadrage qui n’arrive jamais A l’entraînement, ce même Ancelotti s’est déjà emporté à plusieurs reprises contre Marco Verratti. Match après match, l’Italien commet une poignée de boulettes. Le couperet est tombé à Montpellier, en amont du carton rouge de Mamadou Sakho. Pourtant, son apport devant la défense est évident. Comment faire pour stopper cette hémorragie ? Face à Kiev, rebelote, avec deux relances qui auraient pu coûter autant de buts au PSG, avant qu’il ne se mue en avant-dernier passeur sur l’ouverture du score de Lavezzi (45+1). Sur le deuxième coup, Verratti s’est fait passer un savon monstrueux par Ancelotti mais les joueurs expérimentés évoluant à deux mètres de lui sont restés muets. Rien de rien, sur le terrain. Comme l’a conseillé Franck Sauzée sur Canal+, c’est aussi à eux de lui faire violence, non ?