Sacré meilleur joueur de la Coupe du monde 2014, Lionel Messi fait l’objet d’une vive polémique depuis dimanche soir. Le buteur argentin du FC Barcelone, auteur d’un Mondial en demi-teinte, ne méritait pas forcément cette distinction selon Pierre Ménès.
Battu sur le fil par l’Allemagne en finale de la Coupe du monde dimanche soir (0-1) avec l’Argentine, Lionel Messi n’a pas réalisé un Mondial des plus inoubliables. Auteur de quatre buts et une passe décisive, le quadruple Ballon d’Or a pourtant été élu meilleur joueur du tournoi par la FIFA. Un choix qui ne semble pas franchement convaincre Pierre Ménès…
« UN CHOIX POLITIQUE »
« Beaucoup vont gloser sur le cas Messi. Il est évident que son titre de meilleur joueur du tournoi est éminemment politique. Maintenant, je suis de ceux qui pensent qu’il a fait une bonne, voire une très bonne finale. Mais quand tes coéquipiers ne sont pas capables de te redonner le ballon dans des conditions correctes, ça devient compliqué. Avec l’absence de Di Maria, il a été obligé de jouer - comme contre les Pays-Bas - meneur de jeu alors qu’il aurait certainement été plus efficace en évoluant plus proche du but adverse », explique Pierre Ménès sur son blog, qui n’enterre pas non plus Lionel Messi malgré une finale peu convaincante.
« LES ARGENTINS PEUVENT PLEURER »
Pierre Ménès poursuit : « Je pense que la clé de cette finale, c’est l’inefficacité des attaquants argentins. Entre l’occasion d’Higuain, qui frappe quatre mètres à côté seul devant Neuer, celle de Palacio - ce mec n’a rien à faire à ce niveau à mon humble avis - qui fait un contrôle pourri et rate son lob au point de pénalty et celle de Messi dont la frappe croisée du gauche passe à 50 centimètres du poteau, les hommes de Sabella ont eu les possibilités pour ouvrir la marque. Si les Argentins peuvent pleureur après ce match, c’est bien à cause de ce manque de réalisme devant le but ».