Jeune, Nico fait rêver le Parc, puis les fans d’Arsenal. En équipe de France, Zizou appuie sa candidature. Plus de dix ans sont passés et Anelka n’a jamais pleinement confirmé tous les espoirs placés en lui. Clou du spectacle, l’avant-centre se prépare aujourd’hui à fouler les pelouses du championnat chinois, en échange d’un chèque indécent. Mais, malgré son image de joueur ingérable, l’ancien joueur de Chelsea reste un buteur redoutable.
La carrière d’Anelka aura été rythmée par des choix pas toujours judicieux. Tout juste révélé par le PSG, Nico ne résiste pas aux sirènes anglaises et rejoint Arsenal. En 2005-2006, alors à Manchester City, l’attaquant tricolore trompe tout son monde et s’engage avec Fenerbahçe. Rien d’étonnant donc, à 32 ans, de le voir signer pour l’inconnu Shanghai Shenhua.
Si les fans anglais ne se souviendront pas d’un garçon au comportement parfois énervant, ils n’oublieront pas ses qualités de buteur évidentes. L’organisme de statistiques Opta nous révèle qu’Anelka, avec 123 pions claqués en Premier League, se classe au cinquième rang des meilleurs buteurs étrangers de l’histoire, derrière Henry, Keane, Hasselbaink et Yorke. Mieux encore, il est le seul joueur de Premier League à avoir marqué 20 buts ou plus pour quatre formations différentes.
Impressionnant.