Brandao va voir Ronaldinho
La rédaction

Cette semaine, Mélina tacle Brandao, le Brésilien qui détonne ! Elle revient sur une semaine qui a vu défiler des Brésiliens dans toute leur splendeur?

Tandis que le Carnaval de Rio anime tout le pays et que la fête bat son plein, les footballeurs brésiliens se sont exprimés avec plus ou moins de répartie et de conviction cette semaine.

« Ordem y Progreso » !

Une devise qui colle à la peau de l’équipe « semi-auriverde » du Chakhtior Donetsk dont la composition amenuise l’ambivalence du message.

L’équipe surprise de cette Ligue des champions, après avoir fait sensation durant la phase de poules en terminant première de son groupe devant Arsenal, vient de sortir l’AS Roma en inscrivant six buts sur l’ensemble des deux matches.

Une équipe complète qui s’appuie sur une défense solide et rigoureuse, labellisée « Europe de l’Est ». Mais encore et surtout sur une offensive redoutable portée par le talent et la technicité d’une jeunesse brésilienne étincelante à l’image de Luiz Adriano, Willian et Douglas Costa, tous s’étant côtoyés en sélection avec les moins de 20 ans, et menée de « pied de maître » par le petit, mais néanmoins expérimenté, Jadson dont le nom est apparu sur la liste des joueurs convoqués par Mano Menezes pour affronter les Bleus en février dernier. 

Qualifiée pour les quarts de finale, cette équipe a bien l’intention de prouver au monde du football « qu’elle n’est pas moins forte que le FC Barcelone » selon les dires de son ambitieux entraîneur, Mircea Lucescu.

Le Chakhtior a déjà raflé la Coupe de l’UEFA en 2009 : décrocher la plus prestigieuse des coupes européennes serait une progression logique…

On peut être sceptique mais, personnellement, une équipe qui compte dans ses rangs sept brésiliens, moi, par principe, j’y crois !

Au-delà des pronostics toujours alambiqués, sa fougue et son allant m’ont permis de relativiser l’extinction annoncée du « football champagne » suite à la Coupe du monde 2010 et ont enjolivé ma semaine foot.
Jusqu’à ce que…l’affaire Brandao ternisse l’image suscitée par ses compatriotes.

Sur un terrain comme sur une aire d’autoroute, Brandao n’a qu’une phrase à la bouche : « je l’ai pas touché ». Avec désormais une variante orthographique : « je l’ai pas touchée », juste une question d’accord !

Qu’en penser ?

Rien ! Si ce n’est que cet élément supplémentaire nous prouve une fois encore que Brandao, l’ex-joueur du Chakhtior Donetsk, n’est décidément pas Brésilien… Aussi bien sur le plan technique, que tactique...que philosophique !

En effet, il est inconcevable de revendiquer la nationalité brésilienne lorsqu’on contrôle le ballon avec le tibia et que l’on est incapable de discrétion lors de virées nocturnes arrosées et sexuellement abouties.

Jean-Claude Dassier, le président olympien, lui a autorisé quelques jours de vacances au Brésil.

Il devrait en profiter pour demander conseil à Ronaldo, chef des mormons, et à son fils junior Ronaldinho, sambiste invétéré. Tous deux ont toujours su faire coïncider fête et football sans que cela ne se voit de trop !