Convoité par Pep Guardiola pour succéder à Carles Puyol, Adil Rami a livré une prestation correcte ce soir contre le Barça (1-1). Mais le défenseur central espagnol, également buteur, l’a humilié sur une seule action…
Déjà évoqué fin septembre, en marge de l’affrontement entre Valence et le Barça en Liga (2-2), l’intérêt des Barcelonais pour Adil Rami a refait surface aujourd’hui dans la presse ibérique. Selon AS, Pep Guardiola enverrait un émissaire à chaque rencontre de Valence depuis le début de saison pour superviser l’international français. Rien que ça… Directeur sportif du club depuis 2010, l’ancien gardien de but Andoni Zubizarreta était ainsi chargé ce soir à Mestalla d’observer tous les faits et gestes de Rami. Même si Guardiola, depuis son banc, n’a pas manqué de jeter un coup d’œil à la prestation de son adversaire. Et celle-ci pourrait le conforter dans son choix. Sobre défensivement, très bon à la relance, comme souvent, Adil Rami a livré une partition correcte, ne cédant à aucun moment devant les offensives de Messi, Fabregas, Sanchez et consorts… Du bon Rami, qui retrouvera encore le Barça par deux fois d'ici le 19 février.
La roulette de Puyol sur Rami Mais Carles Puyol, encore une fois monstrueux ce soir, lui a adressé un message fort : il ne lâchera pas sa place de sitôt. Irréprochable défensivement, le capitaine du Barça a remis les Blaugrana sur le droit chemin, comme à Santiago-Bernabeu il y a deux semaines lors du quart de finale aller (1-2), en reprenant de la tête un corner (34e), alors que la domination était nettement valenciane. L’Espagnol s’est surtout distingué en seconde période, lors d’un duel avec le Tricolore à une trentaine de mètres du but, en l’humiliant d’une roulette aussi surprenante que rarissime, juste après une première réussie sur Albelda. Le tout lançant une action où Eric Abidal, auteur d’une frappe tout en puissance, a obligé Diego Alves à un bel arrêt (63e). Le geste méritait bien d'être relevé... Mais c'est bien l'un des seuls manquements de Rami de la soirée.
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