José Mourinho est un personnage à part. L’entraîneur de Chelsea, considéré par beaucoup comme le meilleur entraîneur du monde, s’est cultivé beaucoup d’inimitiés depuis une dizaine d’années.
Adulé ou détesté, José Mourinho ne laisse pas indifférent. L’actuel entraîneur de Chelsea est un personnage atypique du football depuis une dizaine d’années. Partout où il passe, il remporte des titres, fait l’actualité et nourrit des polémiques. Bref, José Mourinho boude, José Mourinho se plaint, José Mourinho tacle mais José Mourinho gagne. Toujours avec la même recette. Et cela marche encore. Mais le technicien est-il obligé, à chaque fois, de faire tout ce cinéma ? José Mourinho ne vit-il que dans l’adversité ?
Chelsea : Les 5 raisons qui prouvent que Mourinho est le meilleur entraîneur du monde
MOURINHO AIME LA POLÉMIQUE
À Chelsea, Mourinho est revenu en héros en juillet dernier. Les joueurs sont souvent encensés par les supporters, rarement les coachs. Mourinho, lui, fait partie de cette dernière catégorie. Il insuffle quelque chose. Il a toujours quelque chose à dire. « Wenger ? C’est sa nature de se plaindre », expliquait tout récemment José Mourinho. Arsène Wenger avait eu le malheur de se moquer du départ de Juan Mata à Manchester United. Mourinho ne rate personne et parfois, cela se finit mal. Notamment avec les stars du Real Madrid, Cristiano Ronaldo, Sergio Ramos, Iker Casillas avec qui il est parti en très mauvais terme. La méthode Mourinho est usante pour les clubs. Mais Mourinho use plus les autres qu’il ne s’use lui-même. Le technicien, lui, déborde d’énergie. Toujours prêt à déclencher une nouvelle polémique. Il s'en nourrit.
MOURINHO A UNE CERTAINE ESTIME DE LUI
José Mourinho a également eu le privilège de s’inventer lui-même son surnom. Auréolé de son titre de champion d’Europe avec le FC Porto en 2004, Mourinho débarque à Chelsea et se surnomme lui-même « The Special One » lors de sa première conférence de presse. Mourinho n’en est pas resté là. «Si j'avais voulu travailler tranquillement, je serais resté au Portugal. Là-bas, il y a de jolies chaises bleues, la Ligue des Champions, Dieu et juste après lui, moi » , a-t-il notamment déclaré. Ou encore : « « Nous avons des joueurs de classe mondiale à Chelsea et, pardonnez mon arrogance, un entraîneur hors du commun » . Ah, s’il n’existait pas, José, il faudrait l’inventer ! Unique. Et en plus, il gagne...