Grigor Dimitrov revient sur sa victoire face à David Goffin en finale du Masters de Londres.
Après plusieurs mois de galère, GrigorDimitrov peut afficher un grand sourire. Le Bulgare s’est imposé face à David Goffin lors de la finale du Masters, tournoi regroupant les meilleurs joueurs du tennis mondial. Dans des propos rapportés par L’Équipe, l’actuel N°3 à l’ATP se confie sans détour sur son sacre sur les courts londoniens.
« Je ne voulais pas me projeter, m'imaginer en finale ou vainqueur »
« C'est un tournoi spécial. Tu ne le joues pas forcément tous les ans. Après cette année, j'avais le sentiment que je méritais d'être là, mais je ne voulais pas me projeter, m'imaginer en finale ou vainqueur. Et puis c'est la fin de la saison, le dernier match. Savoir que je n'ai pas à aller m'entraîner demain (ce lundi), ça va être un sentiment génial quand je vais me réveiller. Je peux faire ce que je veux (rire). En tant que joueur de tennis, ça n'arrive pas souvent. Pour être au top, il n'y a pas de raccourci. Je suis à 100% dévoué au tennis. J'ai énormément travaillé sur ça cette année. J'ai sacrifié des jours où j'aurais pu me reposer, prendre un peu de vacances. Ça paye maintenant. J'étais un peu fatigué, j'ai dû enchaîner des matches contre de très bons adversaires. Je pense que j'ai gardé un bon niveau toute la semaine. Je savais que David allait essayer quelque chose de nouveau. Il fallait qu'il soit agressif pour ne pas me laisser développer mon jeu. Ça s'est vérifié dès le premier point. Il m'a même breaké d'entrée. J'ai vraiment dû puiser, en particulier au premier set, qui, je pense, était la clé. Dans le troisième set, j'aurais pu faire certaines choses différemment. C'est quand j'ai commencé à être plus agressif que j'ai breaké. J'étais un peu nerveux à la fin, ce qui est normal. J'ai apprécié ces six, sept mois pendant lesquels je galérais. Dans le sens où je suis le seul à savoir ce que j'ai traversé. J'ai pris conscience de ce sur quoi je devais travailler, sur les gens qui comptent vraiment sur moi et qui sont vraiment importants. J'ai énormément appris de cette période. Et maintenant, je suis là », assure GrigorDimitrov.