« Je suis contre toute forme de dopage mais je suis aussi hypersensible à l'injustice. Je suis un peu frustré qu'il y ait deux poids, deux mesures en matière de dopage, que ce soit avec l'Espagne ou d'autres pays ». Non, le flot de critiques envoyées à Noah, après sa sortie médiatique visant les Ibériques, ne l’a apparemment pas calmé.
Pour le dernier lauréat français de Roland-Garros, ses révélations, certes choquantes, sont connues dans le milieu sportif : « J’ai l'impression très désagréable, compte tenu des nombreux témoignages reçus, de dire tout haut ce que tout le monde sait ou pense ».
« Des réseaux politiques puissants et des enjeux économiques considérables »
Yannick va même encore plus loin. A l’entendre, le dopage est orchestré en haut-lieu : « Il faut soulever cette chape de plomb qui pèse sur le dopage. C’est un système bien installé avec des réseaux politiques puissants et des enjeux économiques considérables ».
Noah termine sa plaidoirie en s’attaquant au président de la République, Nicolas Sarkozy, qu’il juge un peu trop proche d’un cycliste, jamais chopé la main dans le sac mais sur qui pèse de nombreuses accusations : « Je ne comprends pas que dans notre pays, le chef de l'Etat accueille Lance Armstrong comme un héros, alors qu'on traite Richard Virenque comme un pestiféré ».