Formule 1 : Jacques Villeneuve s’interroge sur le comportement de Valtteri Bottas…
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En Hongrie, Valtteri Bottas s’est illustré en s’accrochant avec Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo en fin de course. Un comportement qu’a du mal à comprendre Jacques Villeneuve.

S’il a la réputation d’un pilote solide qui comment d’erreurs, Valtteri Bottas a un peu rompu avec son image en Hongrie. En effet, en difficulté avec ses pneus, le Finlandais, alors deuxième, a vu les Ferrari revenir rapidement sur lui. Et bien que Sebastian Vettel était bien plus rapide, Bottas a tenté de défendre sa place et a accroché l’Allemand. Résultat, Kimi Räikkönen est également passé. Pire encore, après avoir abimé son aileron avant dans cette manœuvre, le pilote Mercedes a même vu Daniel Ricciardo le rattraper. L’Australien s’est d’ailleurs également fait harponner par Bottas qui a défendu sa position malgré l’état de sa monoplace. Un comportement que ne comprend pas Jacques Villeneuve.

« Pourquoi est-il allé se battre alors qu’il savait que cela allait mal se terminer ? »

« La sanction de 10 secondes de pénalité était complètement justifiée, d’autant qu’il en méritait une autre face à Vettel. Donc il méritait même deux pénalités. Je trouve qu’il y a un peu un déséquilibre entre toutes les pénalités qui sont données cette année. Ferrari en écope à chaque fois alors que dans d’autres cas les commissaires ont un peu plus de mal à les donner... Dans ce cas-ci, on voit très bien que Bottas loupe son freinage et que Vettel en profite pour le doubler. Sincèrement, Bottas n’avait aucune raison de le harponner. Certes, Bottas était à l’agonie avec ses pneus, mais on sentait également et très clairement de la frustration de son côté derrière le volant. Après tout, il a passé toute sa course à aider son équipier en ralentissant les Ferrari. Et là, il avait son aileron avant abîmé et ses gommes en fin de vie. Pourquoi donc est-il allé se battre alors qu’il savait que cela allait mal se terminer ? », s’interroge le champion du monde 1997 au micro de Canal+.

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