Suite au coup de gueule de Zinedine Zidane en conférence de presse, Frédéric Hermel est persuadé que le technicien français quittera le Real Madrid en fin de saison.
Lassé des critiques à son égard et des rumeurs de départs, Zinedine Zidane a tenu à pousser un coup de gueule sur sa situation en conférence de presse : « Tu es vraiment en train de me demander si je vais démissionner et rentrer chez moi ? Que veux-tu me dire ? Que chaque jour, je suis viré ? Ok, Très bien ! Nous voulons travailler, avec les joueurs. Nous continuerons à nous battre. Et nous le méritons. Nous avons remporté la Liga la saison passée. Nous, le Real Madrid. Nous avons le droit de défendre notre titre, au moins cette saison. Car tu as raison, il faudra des changements la saison prochaine. Il faudra d’autres choses, mais cette saison, nous avons le droit de nous battre. Donnez une chance à cet effectif, celui qui a gagné la Liga la saison passée. Pas il y a dix ans. La saison dernière ! Un jour je suis viré, le lendemain je ne le suis plus. Puis le lendemain, si nous perdons, je suis viré. C’est la réalité et je l’accepte. Je suis en colère parce que... vous (les journalistes) faites votre travail. Mais nous voulons faire le nôtre. Nous continuerons à travailler. Tout comme vous faites votre travail. Mais respectez ceux qui travaillent ici. » Une sortie qui en dit long sur son avenir.
Le départ de Zidane inévitable ?
En effet, pour l'émission Rothen Régale sur RMC, Frédéric Hermel, correspondant à Madrid et proche de Zinedine Zidane, se prononce sur l'avenir de l'entraîneur du Real Madrid : « J'ai vu toutes les conférences de presse de Zinedine Zidane depuis qu'il est entraineur, même quand il était à la Castilla. Je ne l'ai jamais entendu et vu comme ça. Zidane, il n'aime pas créer la polémique en conférence de presse, ce n'est pas son truc. Il ne joue jamais les matchs en conférence de presse, il veut les jouer sur le terrain. Mais là... Il en a ras les bonbons de tout ce qui se dit et d'être jugé à tous les matchs. Là, il n'en a plus rien à faire, il sait qu'il va partir à la fin de saison. Il commence à balancer parce qu'il veut simplement pouvoir travailler jusqu'à la fin de saison. Ça a dû bouillonner chez lui pendant quinze jours (ndlr : il était en quarantaine parce qu'il était positif au Covid-19. »