Mercato - PSG : «Zlatan Ibrahimovic n’a pas de remplaçant»
Antoine Corbelli

Parti cet été à Manchester United, Zlatan Ibrahimovic (34 ans) semble énormément manquer au PSG. Le club parisien s’est fait surprendre au dernier moment face à l’ASSE et a concédé le match nul (1-1) ce vendredi soir.

Sans Zlatan Ibrahimovic, rien ne va au PSG. En quatre journées de championnat, le club parisien a inscrit 6 buts. Les doutes sur l'attaque parisienne se sont multipliés. Edinson Cavani ne semble pas convaincre, Jesé Rodriguez doit encore s’adapter et Jean-Kévin Augustin semble trop léger pour assurer toute la saison. Pendant les quatre ans passées au PSG, le Suédois a souvent ouvert la marque pour guider l’équipe parisienne vers la victoire. Son absence se ressent sur les premiers résultats du sextuple champion de France.

« L’’ombre de Zlatan couvre encore le Parc des Princes »

Sur son blog, Karim Nedjari, ex-directeur des magazines Sports de Canal Plus, a évoqué l’absence de Zlatan Ibrahimovic : « Face aux Verts, les Parisiens se sont montrés orphelins d’un leader et dépourvus d’une âme collective. Hier soir, les Stéphanois semblaient attendre patiemment le 0-0 sans trembler. Terminé le temps où les coéquipiers de Zlatan ne laissaient aucun espoir à leurs adversaires déjà résignés à prendre une raclée », écrit Karim Nedjari sur Yahoo Sport. « Pour sa défense, Unai Emery essaie de faire adopter une autre philosophie de jeu, plus collective et moins axée sur un grand buteur égoïste mais terriblement efficace. Il a raison car le géant suédois n’a pas de remplaçant : Cavani broie du noir, Ben Arfa se demande s’il a fait le bon choix en venant à Paris, et Jesé reste une doublure de luxe. En changeant de poste six joueurs du PSG en deuxième période, Unai Emery a prouvé qu’il bricolait pour trouver la bonne formule. En fermant l’ère Zlatan(avec Lavezzi, David Luiz, Sirigu…), le PSG a souhaité en ouvrir une autre, moins médiatique, moins bling bling mais surtout fondée sur des valeurs plus collectives. Pour le moment, cette transition inquiète mais la construction de tout projet, surtout humain, demande du temps. Il est toujours plus aisé de grandir en plein soleil. Pour le moment, l’ombre de Zlatan couvre encore le Parc des Princes ». 

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