L’imbroglio régnant autour du prêt de Lucas Ocampos n’a pas fini de faire parler. En plus de l’OM et de Monaco, cette affaire a fait une victime collatérale.
Le prêt de Lucas Ocamposvers l’Olympique de Marseille a bien failli capoter deux jours après la fermeture du mercato d’hiver. La raison est simple : un club ne peut pas prêter plus de sept joueurs en France. Or, avec le départ de l’Argentin, cela faisait huit. Mais Monaco a trouvé la solution en demandant à Dominique Pandor de revenir alors qu'il venait d’être prêté au Paris FC.
LE PARIS FC NE DIGÈRE PAS
Et si la solution a été très trouvée très rapidement, elle ne satisfait pas tout le monde pour autant. En effet, le Paris FC est la victime collatérale de cette histoire. Alors que le club de National venait d’obtenir le prêt de Dominique Pandor, le joueur n’a pu s’entraîner que trois jours avant de retourner à Monaco pour que le prêt de Lucas Ocampos soit homologué. Le PFC négocierait donc une compensation comme l’assure L’Équipe. Celle-ci ne serait pas forcément financière et prendrait plutôt la forme d’un partenariat en cas de montée en Ligue 2 du club parisien.
« LE BON SENS N’EST APPLIQUÉ QUE POUR CERTAINS CLUBS »
Par ailleurs, la rapidité avec laquelle s’est conclue cette affaire n’est pas du goût de tous. Pierre Ménès a en effet réagi sur son compte Twitter et s’indigne de la gestion si efficace du cas Ocampos et de la lenteur de l’évolution du dossier Ben Arfa : « Le cas Ocampos réglé en 2h. Ben Arfa à la poubelle. Le bon sens n'est appliqué que pour certains clubs. Nul.J'aurai aimé plus de jugeote sur le cas Ben Arfa. »