Intransigeant avec Isaac Lihadji, André Villas-Boas a décidé de ne pas faire jouer son jeune ailier tant qu’il n’aurait pas signé son premier contrat professionnel. Un choix qui tranche avec l’optimisme d’Andoni Zubizarreta. Mais la fermeté de l’entraîneur de l’OM pourrait porter ses fruits.
« S'il joue, il va partir à Monaco ou au PSG, par exemple. C'est vrai que je pourrais profiter de l'instant présent, mais quel est l'intérêt de l'OM, le club qui t'a formé ? Il y a des entraîneurs qui ne font pas cette différence, moi si. Je défends les intérêts du club. Ça joue peut-être contre moi-même. Entre Marley (passé pro) qui a un futur dans l'équipe et un joueur qui hésite. » Présent devant les médias, André Villas-Boas n’a pas hésité à assure qu’il ne comptait pas faire jouer Isaac Lihadji tant qu’il n’aurait pas signé son premier contrat professionnel. Une prise de décision radicale, mais qui peut aussi se comprendre.
AVB est intransigeant avec Lihadji
Lassé, d’attendre la signature d’Isaac Lihadji, André Villas-Boas a décidé de prendre les choses en mains et teinté ses promesses. En effet, le jeune ailier n’était pas dans le groupe de l’OM qui recevait Brest ce vendredi soir. Avec ce choix, le technicien portugais compte mettre la pression sur son joueur et surtout imposer son autorité. Surtout, André Villas-Boas est finalement assez logique. Il est difficile de privilégier un joueur qui met dans l’attente l’OM et un autre qui a déjà signé pro, à savoir Marley Aké. L’entraîneur phocéen n’a aucune intention de prendre le risque de former un joueur qui pourrait très bien choisir de partir dans les prochaines semaines. Il impose son autorité, et son choix pourrait s’avérer payant.