À 31 ans, Mathieu Chalmé l’assure, sa situation à Bordeaux est loin d’être confortable. Le latéral droit ouvre clairement la porte à un départ cet été.
Après plusieurs mois difficiles, Bordeaux va retrouver l’Europe la saison prochaine…
C’est une très bonne chose. On est tous vraiment satisfaits et contents. On est parti de très loin, c’est un miracle. Il ne faut pas oublier qu’on était 18es au mois de novembre. Mais en même temps, cela nous laisse aussi beaucoup de regret, car on se dit qu’on aurait pu faire beaucoup mieux. Mais c’est comme ça. Il y a du positif sur la fin, mais des regrets sur le tout.
Vous avez peu joué cette année. Comment avez-vous vécu cette saison personnellement ?
Forcément, ça a été difficile. Ça fait dix ans que je suis professionnel, j’ai fait huit saisons pratiquement pleines. L’an dernier, j’ai un peu moins joué et cette saison, je n’ai presque pas eu de temps de jeu. Je me suis adapté, je n’ai jamais lâché à l’entraînement. J’ai vécu cette saison différemment. Je fais partie des anciens du vestiaire, donner des conseils quand on joue moins ce n’est jamais évident, mais il faut trouver sa place et c’est ce que j’ai essayé de faire. De ce côté-là, ça s’est plutôt bien passé, mais oui, j’aspirai à beaucoup plus de temps de jeu.
« J’aspirai à beaucoup plus de temps de jeu »
Du coup, vous pourriez être amené à vous poser des questions quant à votre avenir cet été ?
Oui, comme chaque année je vais le faire. J’ai déjà fait un point avec mes dirigeants et mon entraîneur. J’ai dit au coach que je voulais plus de temps de jeu et je l’ai aussi fait savoir à mes dirigeants. Si une belle opportunité s’offre à moi, je leur en parlerais. Ils sont ouverts à la discussion. On verra comment les choses vont se passer lors du mercato et quelles seront les propositions. Partir est une éventualité, aujourd’hui c’est du 50-50.
On a quand même du mal à vous imaginer, vous, le Girondin de naissance quitter le club…
Oui, mais vous vous trompez. Oui, je suis Bordelais, oui je suis revenu chez moi, mais je n’ai jamais fait de plan de carrière. Je n’ai jamais dit que j’étais revenu à Bordeaux pour terminer ma carrière ici. Si ça s’était bien passé, j’aurais peut-être pu l’imaginer, mais aujourd’hui ça se passe moins bien.