La polémique sur le vilain geste de Brandao fait décidemment couler beaucoup d’encre. Le président du SC Bastia, Pierre-Marie Geronimi, a d’ailleurs réagi sur les ondes de RMC ce lundi soir.
Alors que Brandao s’est rendu coupable d’un violent coup de tête sur Thiago Motta dans les couloirs du Parc des Princes après la défaite du SC Bastia face au PSG (2-0) lors de la deuxième journée de Ligue 1, beaucoup attendent une sanction exemplaire de la part de la Ligue et de la Fédération qui devrait être annoncée samedi prochain. Invité à livrer son sentiment sur cette affaire au micro de RMC, le président du club corse, Pierre-Marie Geronimi, a assuré ne pas avoir encore pris de décision concernant l’avenir de son attaquant brésilien, tout en indiquant que l’ex-Stéphanois ne participera pas à l’entraînement de ce lundi soir.
« UN LICENCIEMENT ? AUJOURD’HUI, ON N’EN EST PAS LÀ… »
« On réfléchit à tout ce qu’on pourra faire pour l’après samedi soir. Un licenciement ? Aujourd’hui, on n’en est pas là. C’est important de répéter que l’on condamne ce geste. Il y a à peu près 3 ans, nous même avons eu un problème entre un joueur et l’un de nos dirigeants (ndlr, Gabrier Cichero, joueur du RC Lens, agressait physiquement le président de Bastia et l’un de ses dirigeants dans les couloirs de Furiani le 15 octobre 2011). Il a subi plusieurs opérations, mais cela n’avait pas ému grand monde, ni la Ligue, ni la Fédération, ni les journalistes, et encore moins certains hommes politiques. On entend des politiques parler alors qu’il existe en France des commissions indépendantes qui s’occupent de sanctionner les joueurs… », a-t-il déclaré, avant de pointer du doigt l’acharnement de certains journalistes sur Brandao… Pour exemple, Daniel Riolo n’a récemment pas manqué de comparer le Brésilien à un « sauvage », tandis que Pierre Ménès l'a qualifié il ya peu de « bourrin doublé d’un voyou »…
« BRANDAO SUBIT LES FOUDRES DE CERTAINS JOURNALISTES EN PERMANENCE »
« Des explications de Brandao sur son geste ? Ce n’est aucun cas une excuse, un excuse, mais si un joueur a ce type de réaction, c’est qu’il y a eu quelque chose. On parle beaucoup de violence physique, mais il y a aussi la violence verbale. Les mots peuvent faire tout aussi mal que des coups. Brandao nous a donné certaines explications, mais on ne peut pas tolérer que des joueurs insultent en permanence de la 1ère à la 90e minute. J’ai condamné avec la plus grande fermeté le geste de Brandao qui est inexcusable. On ne lui trouve aucune excuse et pour preuve, il ne participe même pas à l’entraînement prévu ce lundi soir. C'est aussi la volonté de Claude Makélélé. Il faut punir ce geste, mais il faut aussi punir les autres. Les journalistes qui le critiquent, qui disent qu’il faut qu’il s’en aille, que c’est un bourrin… C’est de l’acharnement. C’est un garçon qui subit les foudres de certains journalistes en permanence. Brandao n’est qu’un homme », a ainsi conclu le président du SC Bastia au micro de RMC. Pour rappel, la Ligue et la Fédération doivent ce prononcer samedi prochain sur les sanctions envers l’attaquant brésilien.