La polémique autour du geste de Brandao sur Thiago Motta va bon train depuis ce samedi. Plusieurs observateurs sont montés au créneau pour dénoncer la brutalité de l’attaquant du SC Bastia.
On n’en finit pas d’en parler, Brandao est sur toutes les lèvres. L’attaquant du SC Bastia s’est rendu coupable d’un geste gravissime, avec un coup de tête sur son adversaire Thiago Motta en marge de la rencontre entre les Corses et le Paris Saint-Germain. Le milieu de terrain des champions de France a le nez cassé, ce qui pourrait couter très cher au Brésilien, qui risque une suspension de près de deux ans.
« CE QUI ME CHOQUE C’EST QUE CE GESTE NE FASSE PAS L’UNANIMITÉ »
Daniel Riolo est revenu sur l’accident dans son éditorial publié sur RMC. Le consultant a condamné la réaction de Brandao, la qualifiant de « sauvage ».« Une fois de plus, Brandao a montré à quel point c’est un sauvage. A la limite, cette agression sur Motta est presque moins grave que celle sur Cabaye la saison dernière. Le coup porté à la gorge du milieu parisien aurait pu alors vraiment mal tourner. Là ce fut donc coup de boule de catin » a-t-il expliqué. « Ce qui me choque c’est que ce geste ne fasse pas l’unanimité contre lui. C’est juste délirant. Motta insulte, provoque, c’est vrai. Tout le monde le sait. Mais dans toutes les sociétés civilisées, il y a un écart important entre le verbe et le geste ».
« LES INSULTES DE MOTTA ? CE N’EST PAS COMPARABLE »
Plusieurs on en effet pris la défense de Brandao, évoquant le fait que Thiago Motta l’aurait insulté plusieurs fois lors de la rencontre. Mais pour le journaliste RMC, le Brésilien n’a aucune excuse. « Ceux qui ne condamnent pas Brandao en se réfugiant derrière les insultes du Parisien sont simplement des sauvages, des barbares » s’est-il emporté. « D’ailleurs, pour rappeler à ces idiots dans quel monde ils vivent, il n’y aura qu’à constater la lourde sanction qui va tomber. Et si Bastia licencie son joueur, alors là, ça sera un véritable geste fort. Mais pitié que plus personne ne parle des insultes de Motta. Ce n’est pas comparable. Après, si l’arbitre dans un rapport mentionne ces insultes et que cela débouche là aussi sur une sanction, pourquoi pas ».