PSG - Polémique : Marlène Schiappa menace le PSG dans l’affaire des fichages ethniques !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Après les révélations de Mediapart sur les méthodes de recrutement du Paris Saint-Germain, Marlène Schiappa a fermement condamné ces agissements et se réserve le droit de recourir à la justice.

L’affaire prend de l’ampleur. Depuis quelques jours, le PSG est au cœur d’un scandale après les révélations de Mediapart au sujet d’un fichage ethnique au sein du club, classant les joueurs comme «Français», «Maghrébin», «Antillais» ou «Africain». Cette affaire sort d’ailleurs du cadre sportif puisque la Ligue des droits de l’Homme a d’ores et déjà porté plainte contre X ce vendredi pour « discrimination » et Roxana Maracineanu, ministre des Sports a exprimé sa « consternation » en évoquant cette affaire. Sur le plateau de Dimanche en Politique sur France 3 ce dimanche midi, c’est au tour de la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes et à la Lutte contre les discriminations, MarlèneSchiappa, de condamner ces méthodes et d’évoquer la suite de cette affaire pour le ParisSaint-Germain.

« Nous nous réservons tous les droits d’agir, rien n’est fermé »

« On a réagi avec la ministre des Sports Roxana Maracineanu, et nous allons recevoir cette semaine ensemble les responsables du PSG. À l’heure qu’il est, on regarde ce qu’il se passe. Bien sûr que c’est consternant, et je rappelle que le fichage ethnique est interdit en France. Quand on fait du foot, et moi je suis supporter de l’OM mais fan de foot en général, la seule couleur qui compte, c’est celle du maillot. Et ça, tous les footballeurs le savent bien. On a fait un communiqué qui condamne très fermement, et sans aucune ambiguïté, et nous nous réservons tous les droits d’agir, rien n’est fermé.  Mais d’abord nous allons recevoir le club pour entendre ce qu’ils ont à nous dire »; a expliqué la secrétaire d’État.

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