PSG : Jallet, Pastore, ces remplaçants qui peuvent viser plus haut…
La rédaction

Christophe Jallet et Javier Pastore ont marqué les esprits mercredi soir lors du quart de finale aller de la Ligue des Champions contre Chelsea (3-1). De simples performances éphémères ou… ?

Le PSG a fait un grand pas vers les demi-finales de la Ligue des Champions, mercredi en battant Chelsea (3-1) lors du quart de finale aller. Les stars du club, Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani, Thiago Silva, étaient très attendues. Ils devaient permettre au PSG de se frotter à un cador européen, ils devaient permettre au PSG de franchir un nouveau cap. Finalement, ce sont ceux qui étaient le moins attendus qui ont tiré leur épingle du jeu. En effet, Christophe Jallet, Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore ont brillé mercredi sur la pelouse du Parc des Princes. Presque à la surprise générale.

PSG : Comment jouer sans Ibrahimovic ?

JALLET, LA BONNE SURPRISE

Titularisé à droite de la défense parisienne en l’absence de Grégory Van der Wiel, Christophe Jallet s’est attelé à bien défendre. Jallet était annoncé comme le maillon faible de ce onze parisien, celui qui allait souffrir le martyr face à Eden Hazard, le meilleur joueur de l’équipe adverse. Il n’en a rien été. Jallet est peu monté mais il a parfaitement tenu son couloir. En difficulté depuis l’arrivée de Laurent Blanc, sous contrat jusqu’en juin 2015, Christophe Jallet, 30 ans, pourrait être poussé vers la sortie cet été par le PSG. Contre Chelsea, incontestablement, il a marqué des points et plaidé sa cause. Laurent Blanc pourrait lui redonner sa chance prochainement...

PASTORE, ENFIN, LA RÉVÉLATION

Pour Javier Pastore, c’est encore plus symbolique. L’Argentin traîne en boulet depuis trois ans le prix exorbitant de son transfert au PSG (42M en 2011). Sur le terrain, ces derniers mois, il a beaucoup déçu. Pastore n’arrivait pas à se libérer et lui aussi était promis à un départ cet été, vraisemblablement en Italie. Comment le PSG, avec de telles ambitions européennes, pouvait se permettre de conserver un joueur aussi peu décisif (1 but et 0 passes décisives en Ligue 1 en 22 matchs depuis le début de la saison) ? Mais en un éclair de génie, Javier Pastore a renversé la table. Il a rappelé à tout le monde qu’il était capable, sur une inspiration, de gestes de grande classe. Pastore n’a pas encore sauvé sa tête mais avec la blessure d’Ibrahimovic, il pourrait glaner du temps de jeu prochainement. À lui d’en profiter, à lui de confirmer. Maintenant qu’il a montré de quoi il était capable

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