Javier Pastore, pourtant en grande difficulté depuis plusieurs mois, a marqué les esprits après son but inscrit contre Chelsea. Brillant pour Pascal Praud qui déplore néanmoins l’investissement de l’Argentin dans les matches moins clinquants.
Ce mercredi, le PSG a peut-être vécu l’une des plus belles soirées de sa saison. Le club de la capitale a su passer avec succès son premier gros test depuis près d’un an avec une victoire 3-1 sur Chelsea en quart de finale aller de Ligue des Champions. Un homme en particulier gardera sans doute très longtemps ce match en mémoire, JavierPastore. En seulement quelques secondes, l’Argentin a illuminé le Parc des Princes grâce à son superbe but inscrit dans les arrêts de jeu.
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« PASTORE CHOISIT SES SORTIES EN FONCTION DE L’AFFICHE »
Dans les colonnes du Point, PascalPraud est revenu sur l’instant marquant de cette rencontre. « Dans le temps additionnel, JavierPastore slalome au milieu de piquets, se prend pour Messi et marque dans un angle impossible. Pastore porte le smoking les soirs de gala ; il choisit ses sorties en fonction de l’affiche. Il faut que ça brille. L’Argentin déteste le gris du championnat, ne respire que dans les cimes. Monsieur Pastore est un artiste. Qui peut le plus ne peut pas toujours le moins. Psychologie de sale gosse et talent d’enfant gâté. »
« LES STARS SONT PASSÉES À TRAVERS »
Pendant que JavierPastore attire toutes les lumières après son but incroyable, les cadres du PSG comme de Chelsea devront se remettre quelque peu en question selon PascalPraud. « Drôle de match. Rien ne se passe comme prévu. Zlatan Ibrahimovic rame et Christophe Jallet assure. Les stars passent à travers. Thiago Silva provoque un pénalty. Edinson Cavani ne répond pas. Marco Verratti tricote. Blaise Matuidi est fatigué. À Chelsea, John Terry fait n'importe quoi, relance dans l'axe après 4 minutes et Paris mène 1-0. Eden Hazard n'accélère pas, ne déborde pas, ne séduit pas. Les grands noms font des petits matches. »