Demi-finaliste de la dernière édition de Ligue des champions, le PSG joue sa place en Ligue des champions cette saison. Défait au Parc des Princes mercredi dernier, le club parisien va devoir l'emporter sur la pelouse d'Anfield, à Liverpool. Dans ces conditions, une élimination sera-t-elle considérée comme un échec ? Cela dépend où on se place selon Vincent Duluc.
Le PSG n’a pas le droit à l’erreur ce mardi soir. Le club parisien va devoir l’emporter à Liverpool pour poursuivre son parcours en Ligue des champions. Tout autre résultat entraînera son élimination. Pourrait-on parler d’échec en cas de défaite ? Pour Vincent Duluc, il est difficile d’ignorer l’incroyable travail réalisé par Luis Enrique cette saison.
«On s’est battu», un ancien du PSG balance sur Mbappé
— le10sport (@le10sport) March 11, 2025
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Le travail de Luis Enrique salué
« Pour cette saison, ce ne pourrait pas être complètement un échec, parce que le PSG de Luis Enrique a suffisamment grandi et progressé, dans un laps de temps assez réduit, pour devenir l’une des meilleures équipes européennes de la saison. La qualité du jeu, l’intensité, l’esprit collectif, sont une réussite. C’est peut-être arrivé trop tard pour assurer une meilleure place en C1, mais Luis Enrique, sur ce plan-là, a fait ce qu’il a dit, et son PSG a plutôt tenu ses promesses (…) Sur ce que le PSG met en place actuellement, il est difficile d’être exagérément critique » a confié le journaliste de L’Equipe lors d’une session de questions/réponses.
« Le PSG n'a jamais acté cet échec »
Mais la situation peut aussi être évaluée à travers un autre prisme. Une élimination pourrait être vue comme une nouvelle humiliation pour le Qatar, qui avait érigé cette compétition comme une priorité maximale au moment de son arrivée au PSG. D’ailleurs, toute sa politique de recrutement avait tourné autour de cet objectif. « Si on regarde l’image globale, ce sera forcément autre chose : puisque le PSG, qui veut gagner la C1 depuis l’arrivée de QSI, a décidé de changer complètement de politique, c’est bien que la politique précédente était un échec, ce que le club parisien n’a jamais acté officiellement. Sur le long terme, on pourra reprocher à Nasser al-Khelaïfi d’avoir manqué de vision, ou d’avoir cédé à trop d’influences successives » a confié Duluc, rappelant que le recrutement de stars comme Neymar, Lionel Messi ou Kylian Mbappé ne fait pas tout.