Titulaire indiscutable et capitaine, Mamadou Sakho est incontournable au PSG à seulement vingt-et-un ans. Tout va pour le mieux donc... Seule une chose le tracasse : la notoriété de Javier Pastore.
Bien en-deçà de son niveau depuis deux mois, Javier Pastore n’en finit plus d’enchaîner les mauvaises prestations avec le PSG. Cela ne l’a pourtant pas empêché d’épingler ses coéquipiers dans un entretien accordé à So Foot au lendemain de la lourde défaite à Marseille (3-0). « Il y a beaucoup de fois où je bouge et où il ne se passe rien parce que mes coéquipiers ne me suivent pas. En France, on joue avec la tête baissée », y explique-t-il. Au-delà du terrain, existe-t-il un problème Pastore dans le vestiaire parisien ? Visiblement non. Mais l’Argentin, qui ne sait pas parler français, semble avoir du mal à s’y faire sa place.
Sakho : « Ils viennent au Parc pour voir Pastore »
Et dans le vestiaire, certains de ses coéquipiers semblent avoir du mal à accepter sa notoriété. Notamment le capitaine Mamadou Sakho, l’enfant du pays. Il en parle dans le magazine Surface. « Le Parc des Princes, moi, j’y joue tous les week-ends. Mais ils (les spectateurs) ne viennent pas pour moi. Ils viennent voir jouer Pastore, regrette-t-il. Quand j’étais petit, j’allais au Parc grâce aux places que nous donnait la mairie de Paris. A présent, je suis sur le terrain à défendre les couleurs du club. Lors de mes premiers matchs au Parc, j’étais très impressionné de jouer devant des milliers de personnes. Maintenant, je fais totalement abstraction du public. J’ai le mental d’un guerrier, je joue pour gagner. »Les premiers chiffres de ventes des maillots confirment la tendance : Pastore a pris la place de Sakho dans le cœur des Parisiens... Pour combien de temps '