Pétillant en première période, Paris s’est complètement éteint en deuxième mi-temps, laissant toujours la porte ouverte aux doutes et aux inquiétudes de ces dernières semaines. Voici les points les plus surprenants.
Marcos Ceara Voir Marcos Ceara titulaire n’est pas une surprise. Jusque-là, Antoine Kombouaré lui avait déjà fait confiance à douze reprises depuis le début de la saison. Sauf que, face à Sochaux, le latéral droit a été positionné arrière-gauche ! Laissant, de ce fait, Siaka Tiéné et Sylvain Armand, sur le banc. Un choix étonnant qui n’apporte guère de confiance aux deux remplaçants du soir (entré à la 82e minute, à la place de Pastore et… Ménez) mais également au collectif.
Javier Pastore Ses trois premiers gestes de la soirée ont rapidement donné le ton. Un crochet, deux talonnades : l’Argentin a semblé dans d’excellentes dispositions à Bonal. Et ce fut le cas lors de la première mi-temps. Au cœur de quelques mouvements collectifs avec Nenê, Menez et Gameiro, El Flaco a mis tout le monde en appétit. Pour finir sur une seconde période (36 minutes précisément) assez indigeste. Peu de ballons touchés, une activité minimale et un sourire dans le coin des lèvres au moment de sortir sous les sifflets du public sochalien. Étrange, le garçon.
Deux équipes Entre le PSG de la première mi-temps et celui de la deuxième, difficile de faire le lien. Offensive et entreprenante, la formation d’Antoine Kombouaré a sombré en seconde période pour devenir apathique et résolument défensive (le coaching du Kanak en témoigne. Pastore et Ménez ont été remplacés par Armand et Tiéné). Cette neuvième victoire à l’extérieur est certes précieuse, car elle permet à Paris de revenir à hauteur de Montpellier (les Héraultais restent premiers, à la différence de buts), mais difficile de se satisfaire du contenu.