Complètement dominé dans le jeu, le PSG peut être heureux de rentrer au vestiaire sans être mené au score (1-1). Le dispositif en « arbre de Noël » de Carlo Ancelotti ouvre pour le moment des brèches aux Montpelliérains.
Depuis son arrivée au PSG fin décembre, on n’avait jamais vu Carlo Ancelotti aussi agacé et agité sur son banc. De nature si calme et impassible, le technicien italien, fou de rage, n’a guère apprécié la première mi-temps insipide de ses ouailles. Les murs du Parc des Princes devraient vraisemblablement trembler à la pause. Et pour cause. Complètement dépassés dans le jeu et dominés par Montpellier, les Parisiens n’y sont pas du tout pour le moment. Malgré un net regain en fin de première période. Heureusement pour eux, le score est toujours nul à la pause (1-1). Et encore, l’ouverture du score d’Alex d’un coup-franc monstrueux des 25m aurait pu leur permettre de rentrer aux vestiaires en tête (41e).
Le PSG complètement dominé Plus que des individualités, totalement absentes pour le moment, c’est un schéma tout entier qui s’est heurté en première période au deuxième de Ligue 1, joueur et libéré. Le fameux « arbre de Noël » de Carlo Ancelotti, instauré dès son arrivée, laisse la part belle aux Montpelliérains. Une organisation qui permet aux latéraux (Garry Bocaly à droite et Henri Bedimo côté gauche) d’apporter offensivement et de centrer à foison. La faute, en partie, au manque de repli défensif de Nenê et Jérémy Ménez, comme à Bordeaux en novembre, ce qui a particulièrement énervé Ancelotti. Le milieu de terrain à trois (Thiago Motta, Momo Sissoko et Blaise Matuidi), lui, ne sort pas assez au pressing, et se fait complètement marcher dessus par Younes Belhanda, auteur de l’égalisation de la tête (45e) et omniprésent depuis le début du match. Devant, Kevin Gameiro, auteur de deux frappes, est encore une fois trop esseulé.
Mais tout reste à jouer. Carlo Ancelotti a les cartes en main.
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