Intermittent du spectacle depuis le début de saison, Christophe Jallet a bien du mal à se faire une place dans le nouveau PSG version qatarie. Et avec l'arrivée de Carlo Ancelotti, le malaise semble être encore plus flagrant...
S’il y en a bien un, durant toute la première partie de saison, qui n’a cessé de réitérer son soutien à Antoine Kombouaré, c’est Christophe Jallet. Arrivé au PSG au cours de l’été 2009, tout comme le technicien kanak, l’ancien Lorientais a toujours été l’un des éléments clés du dispositif de Kombouaré (70 matchs de Ligue 1 disputés en deux saisons). Le sera-t-il toujours avec Carlo Ancelotti ? Ce n’est pas certain, lui qui l’était déjà moins depuis le début de saison (seulement 11 titularisations), barré par le recrutement abondant de Leonardo et des Qataris.
Jallet se sent « dans un club étranger »
Quoi qu’il en soit, avec les nombreux blessés du moment, Jérémy Ménez notamment, Jallet a eu l’occasion de prouver à Ancelotti ce qu’il pouvait bien valoir, mercredi contre le Milan AC (0-1). Positionné à droite du milieu à trois, il pourrait une nouvelle fois avoir sa chance dimanche à… Lorient, contre Locminé (CFA2). Si « le message passe très bien » avec Ancelotti, l’Italien « insistantbeaucoup sur le courage et la mobilité et faisant des efforts pour parler français », Christophe Jallet a tout de même du mal à se faire une place dans le nouveau vestiaire cosmopolite du PSG.
« Être dirigé par un tel entraîneur me donne l’impression de jouer dans un club étranger », a-t-il reconnu dans France Football. C’est sûr qu’en 2009, au moment de son arrivée, il ne s’imaginait pas un jour devoir parler italien dans le vestiaire…
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