Carlo Ancelotti entame son aventure en Ligue 1 par un signe fort. L’Italien a de suite posé sa patte en n’alignant aucun véritable avant-centre.
Carlo Ancelotti a deux missions au PSG : gagner et séduire par le jeu. Gagner, Antoine Kombouaré le réalisait déjà, lui qui a été sacré champion d’automne avec le PSG. Mais ce Paris sous-exploitait son potentiel. La première sortie parisienne en Ligue 1 de Carlo Ancelotti a d’abord été dans la lignée des prestations de 2011 avant un superbe deuxième acte.
Ménez placé avant-centre Surtout, Carlo Ancelotti a donné un signe fort avec sa composition. L’entraîneur italien a placé une ligne offensive qui ne comportait aucun véritable avant-centre avec Nenê, Pastore et Ménez. C’était à ce dernier que revenait le poste de pointe délaissé par Gameiro et Hoarau présents sur le banc.
Ce système n’a pas tout de suite convaincu. Naturellement, Ménez a beaucoup décroché et s’est souvent excentré. Problématique car Javier Pastore a eu tendance à en faire de même. En milieu de première période, Ancelotti a même dû demander à nouveau à l’Argentin de se maintenir dans l’axe et d’effectuer plus d’appels en profondeur.
L’étincelle est venue comme souvent au Parc de Nenê. Mais aussi de Bisevac. Placé latéral droit depuis l’arrivée de l’Italien, c’est l’un des débordements du Serbe qui s’est révélé décisif, Nenê reprenant avec beaucoup de réussite ce centre (38e). Ce schéma a ensuite été mieux assimilé en seconde période et a bénéficié de la rentrée de Gameiro. Mais avec cette composition, Ancelotti a mis en garde ses joueurs : aucun statut n'est intouchable.