Dans des propos rapportés par Hélène Foxonet, journaliste de L’Equipe, José Anigo a tenu à mettre les choses au clair concernant sa réputation.
De nouveau sous le feu des projecteurs depuis qu’il est redevenu entraîneur de l’OM, José Anigo n’a récemment pas été épargné suite à quelques mauvais résultats. Il y a quelques semaines, un tag le menaçant et faisant référence au décès de son fils a été inscrit sur les murs du centre Robert Louis-Dreyfus. L’entraîneur de l’OM s’est confié auprès de Hélène Foxonet.
« C’EST QUOI CE TRUC ' »
« Le voyou qui contrôle tout à l’OM ? (agacé) Mais non, mais non, Il faut arrêter avec ça! C’est de la pure fiction. Je le dis depuis des années mais personne ne m’entend. Qu’est ce qu’il faut que je fasse pour qu’on m’entende ? C’est quoi ce truc ? Je comprends les gens qui pètent les plombs parce qu’on leur a foutu une étiquette qui n’était pas leur. Je le vis quelquefois avec du détachement et parfois de la colère. Je ne me reconnais pas du tout de la manière dont on veut me décrire. Je ne suis pas un enfant de cœur mais pas autre chose. »
« LE FOOT REDEVIENT TRÈS DÉRISOIRE »
Pour terminer l’entretien, José Anigo est revenu sur la mort de son fils il y a quelques mois : « Hormis quelques sales personnes qui ont voulu les faire, dans la grande majorité, les gens ont été gentils et corrects. On essaie de se reconstruire avec ma famille mais je ne sais pas si on y arrivera. Quand je vois l’impact que cette absence a sur mes enfants, les enfants de mon fils. Le foot, dans ces moments là, redevient très dérisoire, très secondaire. On ne peut pas me faire plus mal que ce que j’ai vécu. »