OM - Anigo : « Ce que je subis, ce n’est que deux ans de matraque »
La rédaction

L’entraîneur de l’OM José Anigo a refusé de s’étendre sur les chants dont il a fait l’objet ce vendredi au Vélodrome mais a dénoncé un acharnement contre sa personne.

Si l’Olympique de Marseille s’est imposé ce vendredi face à Ajaccio (3-1) en match d’ouverture de la 32e journée de Ligue 1, l’essentiel était ailleurs et notamment dans les tribunes du Vélodrome où les supporters s’en sont donnés à cœur joie à l’encontre de José Anigo. Pris pour cible par une partie du public qui a réclamé sa démission, l’entraîneur intérimaire de l’OM a dénoncé un acharnement contre sa personne.

« TOUT ÉTAIT PRÉVU ET PRÉPARÉ AVANT »

« Ces choses-là sont préparées avant, a lancé Anigo en conférence de presse. Tout était prévu et préparé pour que cela se passe comme cela dans les tribunes, que l'on gagne ou que l'on perde. Je suis ici pour saluer le boulot de mes joueurs et leur professionnalisme. Je veux essayer de vous faire comprendre que l'on va se battre jusqu'au bout, seuls ou avec les supporters s'ils veulent nous suivre. »

« IL Y A QUELQUE CHOSE DE PRÉPARÉ CONTRE MOI DEPUIS DEUX ANS »

« Je n'ai pas envie de commenter ça. Car ça fait plus de deux ans que l'on est en train d'expliquer le personnage que je suis. Ce que je subis aujourd'hui, ce n'est que deux ans de matraque. Et ça change rien à ma vie et à ma personne. On est entré à l'échauffement que l'ambiance était déjà délétère. Ça ne va pas me faire vaciller d'un centimètre. Je sais et je savais que ça allait être comme ça. Il y a quelques chose de préparé contre moi depuis deux ans ! »

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