Observateur avisé de la vie de l'OM, Pape Diouf se souvient de ses affrontements avec Vincent Labrune quand il était encore en poste. Et les deux hommes s'apprécient peu.
Quand Pape Diouf commandait aux destinées de l’OM, il se heurtait souvent à Vincent Labrune, homme de confiance de Robert Louis-Dreyfus, et qui défendait souvent des intérêts divergents. Aujourd’hui, Labrune est passé de « l’autre côté. » Tout en restant vivre à Paris. Ce que ne manque pas de souligner Diouf dans les colonnes de La Marseillaise : « Mon sentiment est qu’on ne peut pas conduire l’OM sans une grande présence. Elle n’est pas forcément physique. Peut être que depuis Paris, il est possible de conduire cette gouvernance. L’OM requiert de la part de ses dirigeants beaucoup de présence, d’attention et de soins. Après, si Vincent Labrune depuis Paris peut assumer cette présence, oui, pourquoi pas. Il y a des présidents qui n’habitaient pas forcément Marseille. Le plus illustre d’entre eux est Bernard Tapie. Mais n’est pas Bernard Tapie qui veut, et Bernard Tapie qui peut. » Voilà pour la première pique.
Diouf et Labrune ont « combattu » Si Labrune a calmé les aigreurs du passé en soulignant l’excellence du travail de Pape Diouf à l’OM, l’ancien agent de joueur garde une certaine rancœur envers l’homme de confiance de la famille Louis-Dreyfus. « Lui et moi avons combattu à une époque. J’étais à ce moment-là en place, lui en face, ça a été dur par moment. Après bon, c’est fini je suis parti, aujourd’hui je ne suis pas dans la situation de dire il faut continuer ce combat, il n’existe plus pour moi. Aujourd’hui il est président de l’OM et à ce titre je lui souhaite bien de plaisir et de la réussite, car pour moi la seule chose qui compte, c’est le club. »