Incidents à l’OM : L’OL enrage contre le gouvernement Macron
Hugo Chirossel

Les incidents survenus en marge de la rencontre entre l’OM et l’OL soulèvent des questions concernant la sécurité à Marseille. Gérald Darmanin s’est défendu à ce sujet en indiquant que 500 policiers avaient été mobilisés à cette occasion. Les propos du ministre de l’Intérieur ont provoqué la colère des joueurs de l’OL.

La rencontre qui devait opposer l’OM et l’OL dimanche a donné lieu à de nouvelles tristes images pour la Ligue 1. Aux abords du Stade Vélodrome, le bus transportant les Lyonnais a été la cible de jets de projectiles ayant entamé l’intégrité physique de Fabio Grosso. Des faits graves qui interrogent. Si les auteurs des faits sont évidemment les premiers responsables, la sécurité pour ce choc entre l’OM et l’OL était-elle au rendez-vous ?

«C'est la responsabilité de ceux qui jettent la canette. Il ne faut pas inverser les valeurs»

« Il y a eu 500 policiers pour un match de football. Est-ce qu’il n’y a pas une responsabilité des supporters, des clubs ? », s’est défendu Gérald Darmanin lundi sur BFM TV. « Hier, il y avait des motards, des policiers, des CRS qui encadraient des cars, les bus de joueurs, de supporters. Ce n'est déjà pas très normal dans un monde classique. Des gens ont jeté des canettes de bière sur les vitres d’un bus. Est-ce que vous pensez que c’est la responsabilité des policiers ? Non, c’est la responsabilité de ceux qui jettent la canette. Il ne faut pas inverser les valeurs. »

Les joueurs de l’OL en colère

Selon le ministre de l’Intérieur, la sécurité autour de cette rencontre n’était donc pas un problème. Des propos qui n’ont pas été très bien accueillis du côté de l’OL. Les joueurs ont été choqués et ont eu peur pendant l’attaquant de leur bus. Comme indiqué par L'Équipe, ils estiment que la sécurité n’était pas optimale pour un trajet de seulement 10 minutes, d’autant plus que ce n’est pas la première fois qu’ils sont caillassés en se rendant au Stade Vélodrome. Les propos de Gérald Darmanin ont énervé les joueurs de l’OL, bien que le club ait simplement évoqué « la légèreté des dispositifs d’escorte ».

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