OL : Puel nassume pas ses fautes
La rédaction

Très critiqué lors de son passage à Lyon pour son système trop défensif et à une seule pointe, Claude Puel s'est enfin expliqué ces derniers jours. Et l'ancien entraîneur lyonnais défend crânement sa position...

S’il y a bien une chose que le public de Gerland a longtemps reproché à Claude Puel, c’est son entêtement à évoluer en 4-3-3 avec une seule pointe. Un système qui a souvent obligé Lisandro Lopez à évoluer au poste d’ailier gauche contre son gré. Et ce malgré l'association Gomis-Lisandro qui a pourtant prouvé à multiples reprises qu’elle pouvait être efficace. Encore plus cette saison, depuis l’arrivée de Rémi Garde sur le banc lyonnais et l’instauration d’un 4-4-2 quasi-systématique. Mais Claude Puel, qui alignait déjà par moments Karim Benzema sur le flanc gauche en 2008-2009, s’en défend aujourd’hui dans une interview accordée à sofoot.com. « D'abord, quand je place Benzema ou Lisandro à gauche, ils ne jouent pas ailier gauche, explique Puel, toujours sans club. C'est simplement un positionnement de départ qui leur permet de rentrer sur leur pied droit, de s'appuyer sur l'attaquant axial et d'utiliser leurs qualités en échappant au marquage, en se situant entre les lignes. »

Puel : « J’ai presque toujours aligné cinq joueurs offensifs »

L’ancien entraîneur de l’OL veut surtout se débarrasser de son étiquette d’entraîneur « défensif » qui lui colle à la peau depuis ses premiers pas sur le banc de Monaco en 1999. « A Lyon j'ai presque toujours aligné cinq joueurs offensifs dans l'équipe de départ, se défend l’ancien entraîneur lillois. C'est vrai qu'au départ il y avait un système prépondérant à Lyon, avec le milieu à trois. Avec Juninho, on est obligé d'utiliser un système à trois, parce qu'on ne peut pas le faire jouer devant la défense. Donc on est aussi obligé d'utiliser toutes les possibilités de l'effectif. La saison dernière, on a Gomis, Lisandro, Briand, Gourcuff, Gonalons, Källström : si on met deux pointes, cela veut dire que Gourcuff ne joue pas parce qu'on ne saurait pas où le placer au milieu, ce n'est pas un joueur de côté. On essaie de tirer le meilleur parti de son effectif, de trouver un équilibre général pour utiliser tous ses meilleurs joueurs. » Si à Monaco ou Lille la recette a parfaitement fonctionné, à Lyon en revanche, celle-ci a complètement échoué… A qui le tour ?