Selon nos informations, Leonardo a été convoqué par les dirigeants qataris. Une mise au point qui fragilise la situation du directeur sportif parisien. En débarquant au Paris Saint-Germain, Leonardo a changé de dimension. Entraîneur des deux grands Milan en l’espace de deux saisons (2009-2010 et 2010-2011), sans que cela ne lui pose le moindre problème, le technicien brésilien a été la première grande recrue de Qatar Sport Investment, nouveau propriétaire du PSG. Symbole des grandes et belles ambitions qataries, le nouveau directeur sportif de la capitale s’est rapidement mis au travail et a frappé cinq fois : Sissoko, Menez, Sirigu, Lugano et le très cher Pastore. Coût total de l’opération et de l’agitation de réseaux : 65 millions d’euros. Des débuts remarqués qui ont laissé place à un automne délicat, au cœur duquel il a rencontré dans l’indiscrétion la plus totale, Carlo Ancelotti. Puis à un hiver des plus compliqués, où Beckham, Pato puis Tevez lui ont successivement tourné le dos.Convoqué au petit matin C’est précisément cette gestion « approximative » et ces refus en série, donnant l’image d’un club où personne n’a envie de venir, qui ont conduit la direction parisienne à convoquer Leonardo. Selon nos informations, cet entretien aurait eu lieu en milieu de semaine dernière, tôt le matin. Un rendez-vous aux allures de mise au point et même d’avertissement pour le Brésilien. Les Qataris auraient en effet très peu apprécié de voir l’image de leur nouvelle entité si souvent mise à mal depuis plusieurs semaines. Chaque matin est l’aube d’une rumeur différente de celle née la veille et le signe d’un club qui ne maîtrise pas (encore) sa crédibilité. Garant de celle-ci, Leo a donc été rappelé à l’ordre et prié de soigner sa fin de mercato pour que le club termine sur une (ou plusieurs) note(s) positive(s).Plus de 60 millions d’euros dans les mains Leonardo a pourtant les moyens d’instaurer l’ambitieuse politique de ses patrons. Toujours selon nos informations, il disposerait d’une enveloppe de plus de 60 millions d’euros pour recruter cet hiver ! Un magot qui le dispense de toutes craintes quant à la faisabilité de n’importe quelle transaction. Pato, Tevez, Hulk ou même Leandro Damiao (dont la clause libératoire serait de 50 millions d’euros) : Paris a les moyens financiers de finaliser leur venue. Mais encore faut-il que les joueurs en aient l’envie (cf Carlos Tevez). Un problème que devra rapidement résoudre Leonardo sous peine d’être purement et simplement éjecté de son précieux fauteuil. Les conditions sont simples : une star avant février. Sans celle-ci, l’aventure parisienne du Brésilien pourrait s’arrêter plus tôt que prévu.
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