Entre 2004 et 2008, Pascal Feindouno a porté le maillot vert de l'ASSE après un passage aux Girondins de Bordeaux. Son chemin l'emmènera ensuite au Qatar, en Arabie Saoudite ou encore en Suisse. Mais l'attaquant guinéen n'a jamais défendu les couleurs d'un grand club européen. Ce que Geoffrey Dernis a du mal à comprendre.
Ancien joueur des Girondins de Bordeaux, de l’AS Monaco ou encore de l’ASSE, Pascal Feindouno a terminé sa carrière en Lituanie. Une destination qui montre l’envie de découverte de l’attaquant, qui s’est rendu aussi au cours de son aventure en Suisse, en Turquie, mais aussi en Guinée, son pays natal. Mais pour Geoffrey Dernis, Feindouno aurait pu emprunter des chemins plus traditionnels, vers de grands clubs européens.
OM/ASSE : «Les larmes aux yeux», il n’a jamais vu ça !
— Le 10 Sport OM (@le10sport_om) February 22, 2025
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Dernis s'enflamme pour Feindouno
« Pascal, c'est le joueur qui aurait dû jouer dans un grand club européen. Pascal, c'est certainement le meilleur joueur avec qui j'ai joué. C'était un technicien hors pair, il avait une qualité de passe, il était finisseur... C'était un joueur avec un potentiel monumental. Le jour où Pascal venait te voir dans le vestiaire en disant "bon, les gars, aujourd'hui je vous fait gagner", tu savais que t'avais gagné le match. Mais il n'a pas eu la carrière qu'il aurait pu avoir. Lui, il était bien à Saint-Étienne, ça lui convenait très bien. Il ne cherchait pas forcément à aller plus haut. Lui, il était heureux à Saint-Étienne » a confié l’ancien joueur de l’ASSE.
« Il avait un talent monstre »
Pour Dernis, le talent était perceptible à vue d’œil. « Il avait un talent monstre. Parfois il y avait des matches où il était absent. Moi je le voyais quotidiennement aux entraînements, je le voyais en match quand il avait envie de faire des différences. Quand il était à 100% de ses moyens, sur une feinte de corps il était capable de t'éliminer deux joueurs. Il avait toujours ce petit temps d'avance sur ce qu'il fallait faire et une qualité technique hors norme » a-t-il déclaré à Timothé Crépin.