Mercato - ASSE : Les 5 raisons qui prouvent que Romeyer est le président qu’il faut à l’ASSE
La rédaction

Roland Romeyer est président du directoire de l’ASSE depuis janvier 2010. Avec Bernard Caïazzo, il a su stabiliser l’ASSE dans le haut du classement. Ce n’était pas évident.

Roland Romeyer, 68 ans, est président du directoire de l’ASSE depuis janvier 2010. Il a été confirmé dans ses fonctions à plusieurs reprises depuis par le conseil de surveillance de l’ASSE, présidé par Bernard Caïazzo. Roland Romeyer, qui est davantage dans l’opérationnel au quotidien, et Bernard Caïazzo, sont les hommes qu’il faut à l’ASSE pour franchir un nouveau palier au cours des prochaines saisons. Explications.

ROMEYER A STABILISÉ LE CLUB

L’ASSE a gagné en stabilité et en sérénité ces dernières années. Au cours des années 2000, l’ASSE a eu du mal, pour différentes raisons, à s’installer dans le haut du classement. Roland Romeyer, par son implication totale pour l’ASSE, a réussi à faire de l’ASSE un club qui compte de nouveau en France. Pas seulement pour ses supporters mais aussi pour ses performances sur le terrain. Aujourd’hui, le but est de viser l’Europe chaque saison…

ROMEYER - CAÏAZZO, ÇA FONCTIONNE TRÈS BIEN

Le fonctionnement « à l’allemande » avec deux présidents, un président du directoire et un autre du conseil de surveillance, ce n’était pas courant et tout sauf évident en France. Mais depuis la mise en place de ce système de gouvernance, début 2010, tout fonctionne bien à l’ASSE. Chacun est dans son rôle. Les deux présidents se complètent parfaitement depuis quatre ans. Et l’ASSE se structure, progresse.

ROMEYER A MIS EN PLACE LE SALARY CAP

Le salary cap est aussi une innovation stéphanoise en France. L’ASSE avait eu quelques mauvaises surprises avec certains joueurs par le passé. L’instauration de ce salary cap est une pleine réussite pour l’instant. « Comme dans les entreprises, les commerciaux ont un fixe et le gars qui bosse bien, il gagne plus. On a construit notre grille de salaire sur ce modèle. Un fixe de 90 000 euros et après 40 000 euros maxi de variable. Le variable il est fonction du nombre de matchs et des résultats. Comme ça, je peux regarder tout le monde dans les yeux, il n’y a pas de différence de salaire comme il y avait avant dans le vestiaire. Ça crée des jalousies, et forcément ça rejaillit sur les résultats » , expliquait au 10 Sport Roland Romeyer courant 2013.

L’ASSE EST DANS LE VERT ÉCONOMIQUEMENT

Derrière le PSG et l’AS Monaco, qui ne boxent pas dans la même catégorie, l’ASSE est en concurrence pour les places européennes avec le LOSC, l’OL et l’OM. Ces trois clubs sont en difficulté financièrement depuis plusieurs mois. Ce n’est pas le cas de l’ASSE. L’argent est très bien géré depuis 2010 par la direction. Roland Romeyer aime à rappeler « qu’un sou est un sou » . Avec la vente de certains de ses cadres ces derniers mois, comme Pierre-Émerick Aubameyang (14M d’euros), Josuha Guilavogui (10M), Kurt Zouma (15M) et Faouzi Ghoulam (5,5M), l’ASSE peut voir l’avenir avec sérénité.

ROMEYER A SU S’ENTOURER

L’ASSE s’est redressée depuis 2009 et la prise en main de l’équipe première par Christophe Galtier. Le choix de l’ancien adjoint d’Alain Perrin était tout sauf évident. Galtier répond aujourd’hui parfaitement aux attentes. Roland Romeyer a également su s’entourer de Dominique Rocheteau, légende du club, qui est très important dans le recrutement. L’ASSE a payé cher des mauvais choix de directeurs sportifs par le passé. Aujourd’hui, l’atmosphère est apaisée et tout va beaucoup mieux.

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