Les couloirs de Geoffroy-Guichard ont tremblé dimanche soir, à l’issue de la rencontre entre l’ASSE et l’OL (1-2). Alors que Stéphane Ruffier aurait donné un coup à Jean-Michel Aulas, Christophe Galtier prend la défense de son gardien de but.
« Il y a eu une altercation à la sortie avec le médecin qui a fait une remarque. Fabrice Grange a cru bon de vouloir essayer de frapper notre médecin, ce qui n'est pas très bien. Alors que j'essayais de les séparer, Stéphane Ruffier est arrivé et m’a asséné un très grand coup dans le dos. Je pense que quand on est un jeune gardien de Ligue 1, a fortiori un jeune gardien qui conduit une Ferrari, on devrait pouvoir garder ses nerfs », expliquait Jean-Michel Aulas dimanche soir au micro de Canal +, après le coup de sifflet final.
GALTIER N’A RIEN VU
Interrogé en conférence de presse, l’entraîneur de l’ASSE Christophe Galtier a préféré ironiser sur ces accusation du président de l’OL : « Je ne peux rien vous dire car je ne suis plus dans les tunnels depuis 2001. Je ne pense pas qu'il y ait eu des coups. Mais si on a bien un président en France qui a l'art de tourner les situations en sa faveur, c'est bien Monsieur Aulas. Mais je ne peux rien vous dire car je n'y étais pas », explique le technicien des Verts.
UNE FIN SOUS HAUTE TENSION
Comme lors de chaque derby entre l’ASSE et l’OL, le tension était donc palpable dans les deux camps après la rencontre. Le scénario, qui n’a pas jour en la faveur des Verts (défaite 1-2 avec un but encaissé dans les arrêts de jeu), pourrait donc entraîneur des conséquences extra-sportives bien plus graves. Reste désormais à démêler le vrai du faux dans toute cette histoire.