Etoo derange par Barcelone
La rédaction

Interrogé par Bixente Lizarazu au micro de RTL, Samuel Eto'o n'a esquivé aucun sujet même si son passé au Barça l'a clairement mis mal à l'aise.

Inter/Barça en finale de la Champions League pour Samuel Eto’o, face à Pep Guadiola, votre ancien entraîneur qui vous a gentillement poussé dehors… "Les entraîneurs sont là pour prendre des décisions. Et malheureusement pour moi, Pep avait souhaité que l’on se sépare mais sans aucune rancune."

Mais pourquoi ? Parce qu’il y avait un problème entre vous et les autres dans le vestiaire ? entre vous et Pep Guardiola ? " Vous savez pendant plusieurs années, parce que j’ai toujours revendiqué ce qui était mien, on m’a mis comme celui qui mettait toujours le désordre dans le vestiaire. Mais ce n’est pas vrai par ce que vous pouvez voir que l’été, quand Pep Guadiola arrive, il avait déjà émis son souhait de se séparer de Ronaldinho, Deco et moi. Et tous mes coéquipier ssont quand même sortis et ils ont dit non, on peut se séparer des autres coéquipiers mais pas de Samuel. "

Ibrahimovic est un joueur qui s’est avéré trop individualiste et qui n’arrive pas à s’intégrer dans le système du Barça. Comment tu expliques que le Barça est pu faire une telle erreur de casting sans parler de la qualité individuelle des joueurs ? "Je n’ai rien à dire par rapport à ça. C’est vrai que je ne m’attendais pas à partir du Barça comme ça. Après le dernier match face à La Corogne, on se dit tous « Okay, à dans un mois ». Moi, je partais en sélection parce que j’avais un match important face au Gabon à Yaoundé. Deux semaines plus tard, je suis aux Etats-Unis, on m’appelle pour me dire Guardiola décidé de se séparer de toi. Après les décisions qu’il peut prendre, qui doit venir, c’est sa responsabilité. Moi, je ne peux dire il a fait un mauvais choix ou il a fait un bon choix. "

Est- ce que vous êtes jaloux des deux ballons d’or qu’à gagnés Messi par exemple ? "Le terme est fort, j’ai bien compris. Mais jamais je ne serai jaloux d’un coéquipier. Et Léo encore moins. Je crois que Léo comme Iniesta et Xavi méritent de gagner encore beaucoup de ballons d’or. Ce sont des jeunes qui sont arrivés quand j’étais au Barça. Et aujourd’hui, ils sont tout simplement les meilleurs au monde. Ils méritent bien de gagner les ballons d’or. "

Il y avait eu une question un petit peu dérangeante envers Samuel Eto’o, après la défaite au Sénégal … "Je ne pense pas qu’il y ait de mauvaises questions, ce sont les questions qui ne sont pas bonnes. Mais ce que je pense aussi c’est qu’entre les journalistes et nous, sportifs ou autre, il y a un respect qui doit toujours exister. Et quand on sort, on va plus loin que ce qui nous réunissait. Et là, ce jour qui était ce match à Dakar où vous rentrez dans un contexte plus particulier, ça pose vraiment un problème. "

Le journaliste vous demandait si c’était la fin de la génération Eto’o, c’était ça la question … "La fin de la génération Eto’o, je ne comprends pas ce qu’il veut (dire) par la fin de la génération Eto’o. (…) Je joue, je marque encore des buts, j’aide mes coéquipiers à gagner des titres. Je pense que c’est ça le plus important. Aujourd’hui, on a une mission nous, joueurs Camerounais, de retrouver la place qui était la notre en Afrique."

Dans quelques années on vous verrait bien sélectionneur du Cameroun, le premier a remporter une Coupe du Monde avec un pays africain. C’est possible ça ? "Tout est possible, c’est clair. Il faut se donner les moyens, et les moyens en sport c’est de travailler. J’aimerai d’abord le faire comme joueur, que Dieu me le permette. Et si un jour, il m’offre la possibilité d’entraîner le Cameroun, ça serait avec grand plaisir. "