Alors que l’entretien de Karim Benzema dans le JT de TF1 mercredi soir a beaucoup fait réagir, Daniel Riolo livre son sentiment à ce sujet et cible notamment l’avocat de la star du Real Madrid.
« Les propos de Manuel Valls ? C’est de l’acharnement, rien d’autre à ajouter. On m’accuse, on me traîne dans la boue, comme si j’étais un criminel, ce sont des choses horribles », lançait notamment Karim Benzema mercredi soir sur TF1, plaidant donc sa cause dans le scandale de chantage présumé à la sextape contre Mathieu Valbuena. Interrogé sur les ondes de RMC dans la soirée, Daniel Riolo a livré son sentiment sur cette sortie médiatique du buteur de l’équipe de France.
« Les gens ont un problème avec la vérité »
« Je vous l’annonce : Jakubowicz (NDLR : L’avocat de Karim Benzema) va dire que tous ceux qui condamnent Benzema sont des racistes (…) Faut-il se plaindre des fuites dans la presse ? Les gens ont un problème avec la vérité. Que je ne sois pas content de voir mes déclarations dans la presse, OK. Mais la question est de savoir : est-ce que le journaliste a le droit de le faire ? Le journaliste a le secret des sources. Son métier est d’informer. Il raconte quelque chose. Ensuite, il assumera s’il a mal raconté. On a l’impression que le tuyau est percé de partout dans cette affaire. Ce n’est pas de notre faute si ça fuite. Mais on a ces éléments qui nous poussent à penser certaines choses. L’objectivité c’est ce qu’il y a de moins partagé », explique Daniel Riolo.
Un retour compliqué en bleu ?
Il poursuit sur le joueur du Real Madrid : « Admettons que Benzema soit condamné. Derrière, il rejoue au foot. Il est à nouveau bon, et Didier Deschamps le rappelle en équipe de France. Ben il aura purgé sa peine. Pas de problème (…) D’un point de vue de l’éthique et de la morale, ce qu’a fait Benzema, à mon avis, l’empêche d’aller en équipe de France par rapport à son coéquipier et par rapport au code d’éthique élaboré par Didier Deschamps ».