Les réactions commencent à fleurir après la défaite de l’équipe de France en Ukraine (2-0). Pour Ali Benarbia, l’équipe de France « n’a pas les leaders nécessaires ».
En s’inclinant 2 à 0 sur la pelouse de Kiev ce vendredi soir, l’équipe de France aura fort à faire pour obtenir son ticket pour le Mondial brésilien. À l’image de Franck Ribéry, bien muselé, les Bleus ont peiné et été dépassés par l’engagement physique des Ukrainiens.
« L’ÉQUIPE N’ÉTAIT PAS PRÊTE »
Pour Ali Benarbia, l’intensité ukrainienne a fait la différence : « Tout le monde attendait l’équipe de France au tournant et on allait enfin savoir si cette équipe pouvait faire la différence dans les matches aller et retour. Ce ne sont plus les matches de poules. Les barrages, ce n’est pas compliqué, ça se gagne et surtout dans les duels. Les Ukrainiens ont tout de suite répondu présents dans les duels. Ils étaient à chaque fois trois joueurs sur le porteur du ballon. Ce que l’équipe de France n’a pas su faire ce soir. Elle n’était pas prête à aller au combat et n’a pas les leaders nécessaires. Cela s’est ressenti dans ce match ».
« LE BILAN DE DESCHAMPS N’EST PAS TRÈS RELUISANT »
Au micro de RMC, Jean-Michel Larqué a lui aussi émis des doutes sur les leaders et notamment Franck Ribéry : « Je donne 15% de chances à la France de se qualifier après ce match aller. On va sans doute parler de beaucoup de choses. L’équipe de France a encore prouvé une chose : en match officiel, dès qu’elle rencontre une équipe un peu solide, juste placée devant elle, elle n’arrive pas à gagner un match. Pas un match depuis 2006 ! C’est un bilan absolument désastreux. Le bilan de Didier Deschamps n’est pas très reluisant mais depuis 2006, dès qu’on a un match un peu difficile, on passe au travers et on prend une branlée. On en fait des tas et des tas mais si dans cette équipe-là il y a le prochain Ballon d’Or, moi, je veux bien… On a une équipe très, très, très moyenne avec des joueurs très, très, très moyens. Je pariais que cette équipe d’Ukraine ne perdrait pas ce match. Je n’imaginais pas une seule seconde qu’elle le gagnerait 2-0 et qu’elle serait tout près de le gagner 3-0. »