OM : Gignac, le cadeau empoisonné
La rédaction

André-Pierre Gignac, qui n’avait plus été titulaire avec l’OM depuis le mois de novembre, a été lancé dans le désastreux quart de finale de Coupe de France contre Quevilly (2-3).

André-Pierre Gignac a pénétré au Stade D’Ornano avec le sourire et en est ressorti avec un sacré mal de crâne. Tout heureux d’avoir été titularisé par Didier Deschamps, pour la première fois depuis novembre, APG se rappellera qu’il était l’un des acteurs d’une des plus grandes humiliations de l’histoire du club phocéen. Quevilly a, en effet, éliminé l'OM en quart de finale de la Coupe de France après prolongations (2-3). Le faire entrer dans ce contexte, face à des défenseurs « plus modestes » de National, était une riche idée de Didier Deschamps. Mais l’aligner à gauche, avec Brandao en pointe et Jordan Ayew à droite, n’était pas franchement un cadeau. Pour un retour, on aurait préféré le voir plutôt dans l’axe mais la prestation insignifiante du Brésilien face à Dijon dans le couloir en a décidé autrement. Dommage pour Gignac, qui a donc dû se coltiner les tâches défensives propres à son poste et dont il n’a jamais été très fan.

Vilain geste et signes encourageants C’est d’ailleurs suite à l’une de ses pertes de balle qu’est venue l’ouverture du score de Quevilly. Après un vilain geste, le coup-franc qui s’en est suivi a été décisif. Résumer sa prestation à cette action serait réducteur car APG a montré un visage encourageant. C’est lui, au contraire de Brandao, qui a allumé le plus de pétards pour chauffer le gardien adverse en première période. C’est aussi lui qui a bien combiné avec son ami Cheyrou, capitaine d'un soir, pour tenter de créer un axe gauche qui ressemblait à quelque chose.

La boulette de Bracigliano Malgré ses bonnes dispositions, c’était peine perdue et Gignac fut remplacé par Amalfitano peu après l’heure de jeu (64e). Quelques minutes plus tard, il assistait à la double égalisation de Rémy, également entré en jeu. Et, la tête dans le sac, il écarquillait également les yeux quand il voyait son partenaire de banc Bracigliano réaliser une monstrueuse boulette pour offrir la qualif' à Quevilly. Comme quoi, il vaut parfois mieux être remplaçant à Marseille cette saison.