Buteur dimanche en finale de la League Cup contre Sunderland (3-1), Samir Nasri a confirmé son regain de forme du côté de Manchester City. Le Français a d'ailleurs évoqué son nouveau statut chez les Citizens, différent de l'année passée.
Samir Nasri est désormais apprécié outre-Manche. Buteur dimanche en finale de la League Cup contre Sunderland (3-1), le Français a permis aux Citizens de se détacher après l'égalisation de Yaya Touré. Interrogé sur le décalage entre ses performances en club et celles avec l'équipe de France, l'ex-Marseillais a assuré qu'il avait dû cravacher pour se faire une place chez les Citizens.
Équipe de France - Nasri : «Ça m'embête de ne pas être aimé dans mon pays»
« PELLEGRINI ME RAPPELLE BEAUCOUP WENGER »« Il y a tellement de paramètres qui entrent en ligne de compte. Ce n'est pas que le terrain. C'est la confiance qu'on te donne, a-t-il déclaré à . Ici, cette saison, j'ai un entraîneur en or (Manuel Pellegrini). Il me rappelle beaucoup Arsène Wenger. Il me fait vraiment confiance. Avant (avec l'ancien entraîneur de City, Roberto Mancini), 50e minute de jeu, je voyais le panneau, je savais que c'était moi qui allais sortir. Plus maintenant. J'ai un entraîneur qui me répète que je suis un joueur important. »
« J'ÉTAIS L'ENNEMI NUMÉRO 1 »« Je le sens, on me cherche dans le jeu. Les supporters aussi. J'ai réussi à retourner l'opinion, a-t-il ajouté au cours de cet entretien. Parce que, l'année dernière, après le coup franc de Robin (Van Persie), j'étais l'ennemi numéro 1 ! Lorsqu'il y a cet élan derrière toi, tu ne peux être que performant. La confiance, c'est 90 % d'un footballeur. Quand tu doutes parce que tu ne sens pas forcément les gens derrière toi ou que tu sais que tu es toujours dos au mur, c'est délicat. »