Alors que Chelsea a dû concéder le nul dans les derniers instants du match contre Manchester United, José Mourinho est revenu après la rencontre sur l’arbitrage de ce match…
Leader incontesté de la Premier League, Chelsea avait l’occasion de frapper un énorme coup en cas de victoire ce samedi sur le terrain de Manchester United, son plus sérieux rival Manchester City ayant en effet mordu la poussière à West Ham ce week-end (2-1). S’il a longtemps cru faire une excellente opération avec l’ouverture du score de Didier Drogba sur corner, le club londonien a néanmoins déchanté en concédant le match nul dans le temps additionnel sur un but de Robin Van Persie qui a fait suite à l’expulsion de Branislav Ivanovic pour deux cartons jaunes reçus. Une décision que n’a visiblement pas bien digérée José Mourinho.
« PAS LE RÉSULTAT QUE NOUS ÉTIONS VENUS CHERCHER »
« Dès le début de la première période, nous avons montré que nous voulions gagner. En seconde période, nous ne leur avons pas donné les opportunités qu’ils espéraient. Affronter Manchester United à Old Trafford est l’un des matches les plus dangereux de la saison. Le résultat n’est pas celui que nous étions venus chercher, mais notre prestation montre que nous n’avons pas à nous soucier des autres équipes. Après neuf matches, nous sommes en tête du championnat avec quatre points d’avance. Et nous avons déjà joué Manchester City et Manchester United à l’extérieur », a-t-il confié dans des propos relayés par le Daily Star avant d’évoquer brièvement l’arbitrage.
« UNE MARGE POUR NOS ERREURS… OU CELLES DE L’ARBITRE »
« Je préfère ne pas parler du deuxième carton jaune. Le carton rouge, je le voyais arriver. Si je parle du deuxième carton jaune, je dois parler de beaucoup d’autres choses - le penalty qu’Ivanovic aurait dû obtenir (sur une faute de Chris Smalling), l’accumulation de cartons jaunes, les touches. Je fais partie de ceux qui ne peuvent pas parler parce que vous savez ce qui arrive quand je parle. J’estime que Chelsea a été fantastique, tout le crédit en revient aux joueurs. Nous avons quatre points d’avance, ce qui nous laisse une marge pour nos éventuelles erreurs… ou celles de l’arbitre. »