Auteur de 18 points et 6 passes décisives contre la Lettonie, Tony Parker a surtout marqué les esprits en marquant 9 points consécutifs avant la pause. En zone mixte, le meneur de jeu de l'équipe de France a livré son regard sur la qualification et sur le choc à venir contre l'Espagne en demi-finale.
Quel regard portez-vous sur votre prestation ce soir ? Je n'étais pas inquiet, c'est vrai que ça fait du bien, j'attendais mon heure avec impatience et ce soir, on en avait besoin. On a connu un début difficile, avec un manque d'adresse. Au deuxième quart-temps, on est monté en pression et on a très très bien défendu en deuxième mi-temps. On en aura besoin lors du match suivant. Il y a ce passage en fin de deuxième quart-temps où vous enchaînez les points... Je sentais qu'on perdait un peu le rythme, on jouait sur un faux rythme face à leur défense. J'ai essayé d'être un peu plus agressif pour mettre un peu de folie et passer devant avant la pause. Après, on a beaucoup mieux défendu, on a créé des paniers faciles, on a imposé notre jeu. France-Espagne, ça fait saliver ? C'est devenu un classique. C'est à nous de nous préparer. Ils ne sont jamais morts. Ils ont encore fait un gros match contre les Grecs. Ce sont des champions. Ils sortent le bon match au bon moment. A nous de faire un gros match contre eux. On a pris notre revanche les deux dernières années, mais ils ont dominé le basket européen pendant très longtemps. Avez-vous un petit ascendant psychologique suite à vos dernières victoires ? Non. Surtout pas contre les Espagnols. Et un avantage physique suite à leur choc contre la Grèce ? C'est vrai que c'était un match énorme, mais je ne sais pas. Perso, j'ai l'impression de monter en régime (rires). Les Espagnols étaient dans le groupe de la mort, mais je ne sais pas si ça peut impacter après un jour de repos. Propos recueillis au stade Pierre-Mauroy M.L Pour suivre toute l’actualité du basket et de l’équipe de France, rendez-vous sur Esprit Basket !