Toni Nadal s’est confié sur l’état actuel d’Andy Murray, perturbé par sa blessure à la hanche, en évoquant notamment la situation difficile traversée par Rafael Nadal il y a quelques années.
C’est l’une des annonces fortes de ce début d’année 2019. En raison d’une blessure à la hanche qu’il traîne depuis de nombreuses années, Andy Murray devrait prendre sa retraite dans les prochains mois. Après une nouvelle opération à l’issue de son élimination à l’Open d’Australie, l’ancien numéro un mondial a affirmé que la suite de sa carrière était très incertaine. « Comme je le disais vendredi, ce match était peut-être mon dernier. Si je me fais opérer et que je ne récupère pas bien, je ne rejouerai pas. Cela améliorera ma qualité de vie, je souffrirai moins au quotidien, par exemple pour mettre mes chaussettes ou me chausser. Tout de suite, c'est tellement douloureux que je ne peux pas imaginer pire que de promener mes chiens ou jouer au football avec mes amis... Alors, attendre cinq ou six mois de plus... », a confié Murray. Dans une chronique pour El Pais, Toni Nadal, oncle du numéro 2 mondial, est revenu sur ces terribles douleurs qui handicapent la vie d’un champion en faisant notamment un parallèle avec la situation de son neveu.
« En 2013, Rafael pouvait à peine plier ses jambes à cause du genou »
« Être confronté à la douleur, c’est compliqué. C’est dur de se concentrer sur son jeu ou sur sa stratégie alors qu’il faut cohabiter avec la douleur, en évitant notamment certains mouvements. En 2013, Rafael pouvait à peine plier ses jambes à cause du genou. Lorsqu’on a mal à sa hanche, on n'arrive pas à se focaliser sur les compétitions. Gustavo Kuerten, ancien n.1 mondial, avait pris sa retraite suite au même problème. Murray a joué son meilleur tennis sur dur et sur gazon, où il a su éblouir le public de Wimbledon 77 ans après le dernier sacre de Fred Perry en 1936. Je suis navré pour la retraite imminente d’Andy. J’espère qu’il réussira à terminer sa carrière à l’All England Club (siège du tournoi Grand Chelem londonien, ndlr) », explique Toni Nadal dans des propos relayés par Tennis World.