Actuellement se déroule la Coupe du monde de rugby en France. Cette dernière regroupe 20 équipes, mais il se pourrait bien que cela change bientôt. En effet, l'idée d'une compétition à 24 équipes pourrait bien voir le jour en 2027. C'est en tout cas le souhait de la World Rugby, et de son directeur général, Alan Gilpin.
Le XV de France n'a fait qu'une bouchée de la Namibie lors de son troisième match de groupe, en s'imposant 96 à 0. Un score qui reflète le grand écart qui existe entre les grandes nations du rugby, et les plus petites. Le pays d'Afrique australe participe par exemple à sa sixième Coupe du monde, mais il n'a jamais gagné le moindre match.
Une Coupe du monde à 24 équipes ?
Il se pourrait bien que les petites nations aient plus de chances à l'avenir. En effet, la World Rugby réfléchit à une compétition à 24 équipes, et plus 20, comme l'a confié son directeur général, Alan Gilpin, au Telegraph. Ce dernier s'appuie notamment sur les bonnes performances dernièrement du Portugal et du Chili, pour justifier cette possible évolution. « Le Chili a brillamment joué contre le Japon lors de leur premier match de cette Coupe du monde. Le Portugal, n’ont-ils pas été incroyables dans ce tournoi ? Ils étaient au Mondial pour la deuxième fois, le Chili pour la première fois. Les signes sont très positifs. »
Coupe du monde de Rugby : Un risque pris avec Dupont, la FFR sort du silence https://t.co/huQWvzBQWb pic.twitter.com/GcrUPnIto4
— le10sport (@le10sport) September 27, 2023
Les petites nations sont pour
Cette idée plaît particulièrement aux petites nations, qui y voient là une façon de progresser, et d'obtenir enfin des résultats. Le président de la fédération chilienne de rugby, Cristian Rudloff, avait d'ailleurs confié au Parisien être pour. « Le Chili est devenu le premier nouveau pays en 12 ans à participer à un Mondial. Le dernier nouveau était la Russie en 2011. Il n’y a pas la place nécessaire pour une surprise. Mais nous sommes convaincus qu’il y a suffisamment de pays qui pourraient accéder au Mondial s’il y a une réelle possibilité de le faire. Avec des moyens, bien sûr. Avec 24 nations capables de rallier le niveau mondial, cela ajouterait aussi de la concurrence entre les Coupes du monde. On ne peut pas simplement avoir ce type de concurrence une fois tous les quatre ans. C’est trop difficile de se préparer. »