Teddy Riner : La date de sa retraite révélée avant les JO de Paris 2024
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Trois ans après sa défaite en quarts de finale contre le Russe Tamerlan Bashaev, Teddy Riner rêve de l’or à Paris, un succès qui lui permettrait d’entrer dans l’histoire en égalant le record de Tadahiro Nomura, avec trois médailles d’or. Mais le Français l’assure, les JO 2024 ne seront pas ses derniers.

Ce n’est plus qu’une question de jours avant le début des Jeux olympiques de Paris (26 juillet – 11 août). Et pour Teddy Riner, le rendez-vous démarrera le 2 août avec l’ambition d’entrer un peu plus dans l’histoire de son sport en décrochant une troisième médaille d’or en individuel et suivre les traces de Tadahiro Nomura, seul judoka à en avoir fait de même. Mais le Français pourrait faire encore plus fort, se voyant à Los Angeles dans quatre ans pour ses derniers JO.

« Pour l'instant, l’autre page de ma vie commencera en 2028 »

« C'est difficile pour moi de dire que j'ai pris du plaisir dans la douleur, mais c'est vrai. J'ai pris du plaisir durant cette olympiade, tellement que je ne l'ai pas vue passer. Aujourd'hui, je me vois faire les Jeux en 2028. Vous dire 2032, ça serait mentir, parce que j'aurai à un moment envie de voir autre chose, de raccrocher le kimono, d'ouvrir une autre page de ma vie. Pour l'instant, elle commencera en 2028 », a expliqué Teddy Riner au cours d'une conférence de presse au Campus PSG, rapportée par L’Équipe.

« On a envie de réussir cette belle étape »

Avant de penser à 2028 pour ce qui semble être le dernier chapitre de sa carrière, le multiple champion tricolore se concentre sur les Jeux de Paris, avec l’esprit léger : « Ce sont les Jeux à la maison, devant ma famille, mes partenaires, tous les fans de sport et de judo, on a envie de réussir cette belle étape. En tout cas, j'ai tout fait pour ne rien laisser de côté, quoi qu'il arrive je n'aurai aucun regret. Il va y avoir de la pression, ça reste les JO. Si un sportif dit qu'il n'a pas de pression, qu'il n'est pas touché par ça, ce n'est pas possible. C'est qu'il est hors JO, qu'il n'est pas connecté avec l'événement présent. On va le sentir passer. Il y a la bonne et la mauvaise pression, pour l'instant pour moi c'est de la bonne, avec de l'excitation, de l'envie. Il y aura à un certain moment de la mauvaise pression, mais je sais comment la gérer. »

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