F1 : Malades, Alonso et Russell racontent leur incroyable calvaire
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Dimanche soir, à l'arrivée du Grand Prix du Qatar, les pilotes étaient unanimes au sujet des conditions extrêmes dans lesquelles ils ont couru cette course. Entre la chaleur, l'humidité, le rythme de course, une piste ultra-rapide et les nombreux arrêts au stand, tout était réuni pour rendre ce GP infernal. Et les pilotes n'ont pas hésité à se confier sur leur calvaire à l'image de Fernando Alonso ou encore George Russell. 

«Oui je m’évanouissais dans la voiture»

Un avis partagé pour Fernando Alonso, sixième du Grand Prix. « C’était difficile car les conditions étaient extrêmes pour tout le monde. Mais mon siège était très chaud et j’ai demandé à ce qu’ils m’envoient quelque chose lors de l’arrêt mais ce n’était pas autorisé apparemment (…) Je pense que pour Lance [Stroll] et moi-même, nous avons tous les deux eu un peu de mal avec la température dans le siège du côté droit. J’ai été comme brûlé dans les 15 premiers tours, alors j’ai même demandé à la radio s’ils pouvaient me jeter de l’eau ou quelque chose comme ça lors de l’arrêt au stand, ce qui n’est apparemment pas autorisé », estime le pilote Aston Martin. Mais c’était encore pire pour son coéquipier Lance Stroll. « Mais je m’en fous (du résultat, NDLR), c’était tellement dur. Ils peignent les virages, vous ne pouvez pas voir la piste, vous êtes étourdi, il fait sombre, votre tension chute et vous vous évanouissez dans la voiture, ces limites de piste sont une blague », s’est agacé le pilote canadien avant d’affirmer avoir été victime de malaises au volant : « Oui je m’évanouissais dans la voiture ». Les pilotes n’ont donc probablement pas hâte de revenir au Qatar.

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