Cet été, le Paris Saint-Germain a misé sur la continuité, en effectuant peu de mouvements. Tactique étudié ou contrainte liée au fair-play financier ? Explications…
L’union fait la force, tout le monde le sait et le Paris Saint-Germain semble l’avoir compris. Depuis l’été 2012 et l’arrivée d’une flopée de joueurs comme Zlatan Ibrahimovic, Marco Verratti, Thiago Silva et autres, le club de la capitale est plutôt sage sur le marché des transferts. Cet été, « seulement » quatre joueurs ont atterri à Paris lors de la fenêtre de mercato : Angel Di Maria, Kevin Trapp, Benjamin Stambouli et Layvin Kurzawa. Le PSG se serait-t-il assagi, préférant miser sur la continuité d’un groupe, ou a-t-il été contraint de calmer ses ardeurs ?
LE FAIR-PLAY FINANCIER GUETTE TOUJOURS PARIS
Damien Comolli a la réponse. Consultant pour plusieurs clubs de Premier League, ce recruteur passé par Arsenal a expliqué que la boulimie de transfert du Paris Saint-Germain aurait continué si le fair-play financier ne menaçait pas le club de la capitale. « Sans le fair-play financier, je suis sûr que le PSG aurait continué à faire des gros achats et à chambouler son groupe » a-t-il confié, dans les colonnes de l’Équipe. « Au lieu de quoi ils se sont aperçus qu’avec cette stabilité forcée, ils gagnaient en cohérence ». Après avoir recruté à tout va, le PSG change de fusil d’épaule…
LA CONTINUITÉ, LA NOUVELLE FORCE DU PSG ?
Nasser Al-Khelaïfi mise donc sur la continuité cette année. Un modèle qui pourrait porter ses fruits, comme au FC Barcelone ou au Bayern Munich, clubs habitués à des gros transferts, mais peu nombreux. « Quand tu vis longtemps ensemble, une complicité se crée, avec des répercussions sur le terrain » a expliqué pour sa part Jean-Michel Moutier, ancien gardien et directeur sportif du PSG. « Là, on sent un groupe qui vit bien, avec une hiérarchie claire et un gros objectif commun : gagner la Ligue des Champions ».