Dans une interview donnée ce matin au journal Le Parisien, Jean-Michel Aulas s’est exprimé à propos de la stratégie du Paris Saint-Germain et de ses possibles évolutions.
Après la venue d’Angel Di Maria au PSG ce jeudi pour 63 millions d’euros, plus rien ne semble pouvoir arrêter le club francilien sur la route du succès. Cependant, selon le président de l’Olympique Lyonnais, le rouleau compresseur parisien pourrait, à terme, s’enrayer.
« PAS DANS UN ORDRE CONCURRENTIEL NORMAL »
« Cela peut venir d'un changement de cycle économique. Les Qatariens peuvent arrêter d'investir de manière démesurée, ou un événement politique peut changer la donne. La Coupe du monde 2022 au Qatar sécurise leur investissement. Si ça devait ne pas se faire, ou que la valeur du pétrole ou du gaz évolue brutalement, cela pourrait changer des choses... L'investissement réalisé n'est pas dans un ordre concurrentiel normal. On va essayer de les concurrencer mais c'est comme faire boxer un poids lourd contre un poids coq » affirme le président Aulas.
« 3 OU 4 ANS POUR RIVALISER »
Pourtant, l’objectif du club lyonnais est, malgré les différences drastiques de budget entre son budget et celui du PSG Qatari, de concurrencer à moyen terme le club francilien grâce à une stratégie de développement à l’étranger : « Il faut développer la marque à l'international. Les dix premiers clubs européens dégagent 100 à 150 M€ de revenus par an dans le monde grâce à leur marque. On part d'un très bon club national et on va en faire un club européen. Il nous faut 3 ou 4 ans pour rivaliser. »